Chapitre XXXIII.

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***ODOUMA MAPASSI Athéna Diane Sophia***

Je suis rentrée me doucher et manger un peu. Je ne voulais pas le faire, je ne voulais pas être absente lorsqu'il ouvrira les yeux. Mais à un moment donné il faut écouter son corps. En plus il fallait respecter les heures de visites. Alex et Vic sont avec moi avec moi et heureusement car je ne pense pas pouvoir dormir seule. C'est Victoire qui a fait à manger, je me sens faible. Elle me donne une soupe car manger solide immédiatement serait de la folie.

Je réponds aussi à mes messages mais je n'ai pas envie de parler. Par parler j'entends ouvrir ma bouche et faire sortir ma voix. Puis je vais me coucher après avoir fait ma prière. Le matin à 6h je suis debout pour ma prière. Je mange et je vais à l'hôpital voir Ryck qui est éveillé. Je me jette à son cou en pleurant.

__ Tu ne vas pas au travail ?

__ Non.

__ C'est quoi cet accoutrement ? Je suis déjà mort ?

__ Ne parle pas comme ça !

__ Je dois parler comment ? Depuis que je te connais tu as toujours été coquette, même au réveil tu es niang (belle). Je ne veux plus te voir comme ça.

__ Comment tu te sens ? je réponds en soupirant.

__ J'ai mal, atrocement mal. On vient de me donner des antalgiques donc ça va mieux.

__ Je suis désolée.

__ De ?

__ C'est de ma faute.

__ Arrête ça tout de suite. Des milliers de personnes font des accidents tous les jours c'est de ta faute ?

Je veux répondre mais sa sœur ouvre la porte suivie de son frère. Je m'éclipse un peu pour leur donner de l'intimité. Alex se lâche et éclate en sanglots. En grand frère, Ryck le rassure. Je me mets à pleurer moi aussi.

Je rentre contacter les Ressources humaines du cabinet et me reposer un peu. Victoire me sort de mon sommeil en cognant à ma porte. Je l'invite à entrer.

__ Tu dormais ? Excuse-moi.

__ T'inquiète. Tu voulais quelque chose ?

__ Euh... Camil, papa et Marcel ont pris un billet à maman. Elle doit arriver d'ici deux à trois semaines, en fonction de demande de visa.

__ Ok ! Vous seriez toujours là ?

__ Non, Alex doit reprendre les cours et moi le boulot. Mais on se demandait si ça ne te dérangeait pas qu'elle vienne ici. On peut lui prendre un truc hein, sens-toi libre de dire non.

__ Pourquoi est-ce que ça me dérangerait ?

__ Bah... c'est chez toi.

__ Mais c'est Ryck qui paie le loyer à 100%.

Cette information semble l'étonner.

__ Et même si ce n'était pas le cas, je ne vois toujours pas où pourrait se situer un quelconque problème.

__ D'accord ! Je lui ai envoyé des documents de Ryck. Comme tu ne répondais pas quand on te parlait et que c'était assez urgent, j'ai pris les devants.

__ D'accord ! Tu as pu trouver tout ce que tu voulais ? Elle n'a besoin de rien d'autre ?

__ On a fait avec ce qu'on pouvait.

L'après-midi je vais voir Ryck avec ses frères qui doivent rentrer chez eux. On le trouve en pleine souffrance, il se plaint de douleur dans le dos et la jambe gauche. Sauf qu'on vient de lui donner des antidouleurs, il doit simplement supporter. L'ambiance est morose, Ryck aurait caché sa douleur devant ses petits frères, s'il ne le fait pas, c'est qu'il ne peut pas. Je m'entretiens aussi avec le médecin. Pour le moment il n'y a pas de blessures graves ou d'handicap, mais rien n'est encore sûr. Il se pourrait qu'il marche avec une canne à l'avenir, tout dépendra de la rééducation et de son organisme.

Destin ou Choix : Secrets de famille Où les histoires vivent. Découvrez maintenant