Chapitre XXXXVI.

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***ODOUMA MAPASSI Athéna Diane Sophia***



"Stomp stomp, I've arrived


Drop the beat, nasty face, why you looking at me?


Flying, flying, flying, flying through the sky


In my spaceship, I'm an alien tonight


Dirty, dirty, dirty, dirty, dirty, dirty sucker


You think I can't get hurt like you, you motherfucker?"



Je suis en plein concert devant mon miroir en tenue de sport. Je me suis levée ce matin avec cette chanson de Jessie J. et depuis elle ne me quitte pas.



"I can do it like a brother, do it like a dude (Brother, du-dude)


Grab my crotch, wear my hat low like you


Do it like a brother, do it like a dude (Brother, du-dude)


Grab my crotch, wear my hat low like you


We can do it like the mandem, mandem, hey


(Ma-ma-ma-ma, ma-ma-ma-ma)


We can do it like the mandem, sugar, sugar, sugar


(Ma-ma-ma-ma, ah)


We can do it like the mandem, mandem, hey


(Ma-ma-ma-ma, ma-ma-ma-ma)


We can do it like the mandem, sugar, sugar, sugar (Yeah)"



Je me déhanche au rythme de la musique. En position de squad, je donne des tapes sur mes cuisses avant de remonter et redescendre légèrement en balançant mes hanches de gauche à droite. Il y a des jours comme ça où je me lève joyeuse, en paix avec moi-même. Des jours où j'oublie que ma vie est une grosse merde que j'échangerais volontiers pour une beaucoup plus simple.



La musique se coupe et aussitôt "Let's dance like we making love" se met à raisonner. Sous la douche, je chante et danse le sourire aux lèvres. Je pense à Ryck, à combien de fois on a fait l'amour sur cette chanson. A comment j'essayais de danser pour lui de manière sensuelle sur cette chanson, et lui, ce petit con se foutait de ma gueule parce que je ne suis clairement pas douée dans ce domaine.



Ryck... Dans trois mois on se côtoiera au quotidien. Le local n'est pas aussi grand pour qu'on puisse ne pas se voir. Je suis avec Siméon, il a accepté de me donner quelque chose que Ryck m'a nié : un foyer stable. Je ne l'aime pas encore, mais Ryck non plus je ne l'aimais pas au début. Je me répète sans cesse que tout se passera bien. Chacun a refait sa vie, il a un enfant et je vais me marier.



En parlant de mariage, je ne me sens pas la force de gérer tout ça. J'ai engagé une wedding planer pour faire le plus gros du boulot. Actuellement, je cherche toujours les fonds pour mon espace bien-être et ce n'est pas gagné d'avance.



A la sortie de la douche, c'est toujours en musique que j'enduis mon corps de lait puis d'huile. Pantalon blanc, petite blouse de la même couleur et un blazer pied de poule. La touche de couleur c'est ma paire d'escarpin rouge et mes bijoux en or. J'arrête la musique avant de me saisir de mon sac.



Dans l'auto, je continue en musique jusqu'au boulot mais avant je vais me prendre un sandwich car j'ai faim ce matin. A peine installée, j'ouvre mon ordinateur et consulte mes mails ainsi que mes messages instantanés sur Teams. J'ai un conseil d'administration dans une heure et demi, ça va, je suis large.



A 10h20, je me rends en salle de réunion munie de mon ordinateur et de certains documents. Je ne suis pas la dernière, il y a déjà du monde. Je ne me préoccupe pas des autres car je suis en train de rédiger un mail très important. Mon attention leur est accordée lorsque j'entends la porte se fermer et quelqu'un annoncer qu'on pouvait commencer. Je termine quand même ma tâche puis on peut débuter.

Destin ou Choix : Secrets de famille Où les histoires vivent. Découvrez maintenant