18| Vulnérable.

492 21 46
                                    


NDA: Hey, hope you're fine🎀. Je suis trop contente j'étais HYPER impatiente pour ce chapitre!

Je vous donne de l'air au cas où? Tenez🌬🌬🌬🌬🌬🌬🌬🌬




S V E T L A N A

-Hm...ton admirateur secret numéro un t'ennuies?

La voix d'Andreï résonne au bout du fil. Cela fait bientôt trentes minutes que je le drague. On a réussi à trouver le numéro d'une de ses entreprises, et par chance, je dis bien par chance, la secrétaire me l'a passé. Le nom de ma mère était assez connue, alors c'était plutôt facile.

-Il m'ennuie...vachement, je te l'accorde. De toute manière, les roses, c'est...

Aïdan m'écrase le pied, et mes dents grincent. Il me surveille depuis le début de l'appel téléphonique. Il avale chacun de mes mots, et les analyse sans cesse. Plus la conversation avance, plus son air énervé s'agrandit sur sa face.

-Je vois. Ce n'est pas trop ton genre.

-Pas du tout...non.

Je mens. Beaucoup de choses, physiquement, chez cet homme sont mon genre. J'ai juste arrêté de fantasmer sur quelqu'un qui ne pourra jamais se mettre avec moi. Andreï continue de parler au bout du fil, tandis que je regarde mes ongles. Avec tout ce que j'ai fait, ils sont encore en bon état. J'ai pu me maquiller avec le maquillage de Rita, et ça n'a pas l'air de plaire à Gonzales numéro 1. J'appelle Gonzales numéro 2, ce connard de Santiago qui ne fait que de me zieuter. C'est à se demander si je ne lui dois pas de l'argent.

Ennuyé, j'essaye d'allonger mes pieds sur le siège en face de moi, mais il m'en empêche en décalant sa cuisse. Sérieusement? Je tends quand même mes pieds, le téléphone à la main. Je suis habillé avec une des tenues de Rita, qui dévoile beaucoup de peau. Enfin, j'ai veillé à prendre une robe qui couvrait l'entièreté du haut de mon corps. Pour le reste, je ne sais pas comment je ferai pour me vêtir.

-Tu verras, ça va te plaire, Moscou.

-Ah bon? J'espère que la température ne va pas me brusquer. De toute manière, tu pourras me réchauffer. Pas vrai? Demandé-je.

La main d'Aïdan saisit brutalement ma cheville, et un sourire mesquin se forme sur mes lèvres. Il est tellement sur les nerfs, que sa peau de gringo est devenue rouge. Qu'est-ce que ça change de d'habitude? Les seules fois où il sourit, sont juste celles où il me nargue et me méprise.

-C'est vrai. Quels restaurants veut-tu goûter? Nous connaissons les meilleurs traiteurs de la région.

-N'importe, je ne suis pas difficile lorsqu'il s'agit de goûter quelque chose.

Je sens une pression sur ma cheville, et je réalise que c'est encore lui. Il me brûle du regard, et même si la pointe de mon talon aiguille appuie sur sa cuisse, il ne s'arrête pas. Il me détaille de haut en bas, et en regardant même entre mes cuisses, dévoilés à cause de mes jambes tendues.

Les hommes sont vraiment trop faciles. C'est bien pour ça que je me retrouve à faire le boulot à la place des quatre grands gaillards dans le jet privé. Et dire que nous devons passer douze heures d'avion ensemble. Je me demande qui finira par s'entretuer en premier.

EL MONSTRUO.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant