NDA: Hey, hope you're fine🤍.Me revoilà pour un chapitre long (15 000 mots) que j'ai beaucoup aimé écrire.
Désolé pour les fautes, j'ai corrigé à 5 heures du matin.😂
Je ne suis pas responsable de vos réactions, je préviens😹!
Il n'y a que moi pour poster à 7h...
Buena lectura🌹
S V E T L A N A
À Chicago, le printemps vient de débuter. Les arbres fleurissent, et le soleil se couche plus tard.
Cependant, je ne perçois que ce paysage gris. L'environnement le semblait, depuis cette terrible humiliation.
À travers la fenêtre de la voiture, j'observe le quartier résidentiel d'Aaliyah. Elle conduit silencieusement, en lançant quelques regards dans le rétroviseur.
Malia est à côté de moi, mais n'ose pas m'adresser la parole. Elle a prononcé simplement un «désolé» dans l'avion, auquel je n'ai pas pu répondre. À quelques pas de la maison, elle brise le silence.
-Svetlana, arrête de me faire la tête. Tu pinces tes lèvres quand tu boudes, ça va les aplatir.
-Malia! Reprend Aaliyah.
Finalement garée, ma tante nous laisse sortir. Je saisis le sac que j'avais mis dans le coffre, sans dire un mot. Gino était dans la voiture de derrière, entrain de surveiller mes faits et gestes. Ce petit con d'Aïdan voulait s'assurer que je sois en sécurité, et pas assassiné par ses ennemies, ou sûrement par ma mère.
Elle doit actuellement se rejouir de la mort de Tony.
La clé sur la serrure, Aaliyah pousse la porte pour nous laisser entrer. Après l'avoir aidé à porter son sac, je me dirige vers mon ancienne chambre. Les pas qui me suivent, claquent sur les escaliers.
-Svetlana, attends!
-Attends quoi, Malia? Vous m'avez tous et toutes menti!
Je ne suis pas une personne qui aime crier sur ses proches, mais là, j'avais une bonne putain de raison. Une part de moi, n'ignore pas l'air affreusement abattu de ma cousine.
-Je...Svetlana, enfin...Tu avais fait un accident. Vous aviez fait. On pensait que...ça allait te revenir.
-Mais ça n'est pas revenue! Dis-je en pointant ma tête. Ça ne reviendra sûrement jamais!
Malia a baissé la tête, la mine coupable. Ses cheveux, qu'elle avait parfaitement lissées, retombent sur ses joues creuses. Je peux voir à ses traits qu'elle s'en veut, mais je suis bien trop irrité pour le souligner oralement.
-Ne dis pas ça...
Cette phrase me décoche un rictus nerveux, me faisant croire qu'il y'a de l'espoir pour mon cas désespérée. J'ai compris que j'étais amnésique, dépressive, avec un pet dans le crâne. Je ne savais juste pas que c'était une raison valable pour me prendre pour une idiote.
Puis si on me l'avait dit plus tôt, j'aurais tout fait pour reprendre mes souvenirs. Du moins, les chercher correctement. On m'avait tellement répété que mon adolescence n'avait pas été grandiose, que je n'avais pas cherché à aller plus loin.
Alors que Malia analyse mon calme, je m'engouffre dans la salle de bain, le cœur alourdit par la douleur. Après ce trajet en avion, j'ai besoin d'une bonne douche. Ma robe tombe sur le sol, dévoilant mon corps en lingerie.
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EL MONSTRUO.
Action𝐋𝐨𝐲𝐚𝐮𝐭𝐞́ 𝐞𝐭 𝐡𝐨𝐧𝐧𝐞𝐮𝐫. C'était tout ce qu'Aïdan connaissait, et avait connue. Il avait accepté de grandir dans ce monde de guerre et de sang, pour oublier qui il était vraiment: un petit garçon muet. La fois où Aïdan avait mis en péri...