8| Panama.

441 16 8
                                    



Hey! Hope you're fine💞

Ça va être un chapitre calme...pour nous préparer à la tempête. Avec quelques indices par ci par là.🌚

Bonne lecture🌹




S V E T L A N A



-Abuela...ça fait plus de trois heures que tu es là, alors qu'il faut que tu te reposes.

-Je veux rester...avec lui. Díos...rendez le moi. Il n'avait rien fait de mal.
Murmure t-elle.

Les pieds brûlés par le béton chaud, j'attendais que abuela se lève de cette tombe. J'avais décidé d'enlever mes claquettes, et ce n'était vraiment pas une bonne idée vu la chaleur. Cela faisait quatre jours, que j'étais arrivé, mais j'avais toujours autant de mal à m'adapter à la chaleur. Au moins ici, on a la mer pour respirer et pas des immeubles étouffant.

Mon grand père était le sujet sensible dans la famille.

Enterré dans un cimetière pas loin de ma maison, j'observais toutes les tombes devant moi.

La plupart sont morts non par des causes naturelles, mais par des assassinats.

C'était triste, de voir mon pays perdre sa population de jour en jour à cause de la violence.

Je ne sais pas ce qui prenait aux organisations criminelles de gâcher la vie des individus de leurs propres communautés. C'est ça que je déteste chez eux, ils sont tellement obsédés par la haine, qu'ils détruisent le bonheur des autres.

Ma grand mère n'avait jamais fait son deuil, et ma mère non plus. Ma tante avait réussi à passer à autre chose, même si elle m'avait avoué que celui-ci le manquait profondément.

J'attendais alors sous le soleil chaud...en espérant que mamie se lève. Cela faisait plus de trente ans qu'il était mort. Elle préparait toujours une assiette en plus pour lui.

-Tu sais...Maria n'a jamais avalé son décès. C'était sa petite préféré.

Cette situation me fait terriblement penser à celle de Malia, qui était la préféré de son père, et qui avait fini par vivre avec un deuil terrible à accepter.

-Elle ne le montre pas...mais elle a des sentiments, parfois.

-Des sentiments?

-Oui, ma fille a des sentiments. C'est un être humain comme nous, tu sais.

-Mais mamie...elle tue des gens. Elle est cinglée!
M'écrié-je.

Est-ce que quelqu'un qui a l'habitude de tuer peut finir par aimer?

-Je sais. Mais ça restera à tout jamais ma petite fille, ma petite Maria.

C'était bizarre de voir ma grand-mère parler de maman comme ça. On en parlait très rarement, et ma tante Zaza ne l'appréciait pas particulièrement.

-Pourquoi tu me racontes tout ça? Tu lui as reparlé?
Demandé-je.

Elle ne répond rien, me laissant comprendre qu'elle avait sûrement été en contact avec elle depuis sa sortie de prison.

EL MONSTRUO.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant