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J'étais face à mon miroir entrain d'arranger mes cheveux. Je viens de finir de me préparer.

Je suis vêtue d'une trench à bouton ceinturé qui laisse dévoiler un peu ma poitrine et d'un pantalon noir, accompagné de lunette noir, et d'une queue de tresses attacher vers le haut.

...





Naël : T'es prête ? On est en bas.

Moi : On est ? C'est qui "on" ?

Naël : Tu peux descendre ?

Moi : Je pensais venir avec ma voiture.

Naël : Je suis venu te chercher, ça te dérange pas ?

J'hésite quelques secondes.

Moi : Non, ça me va. J'arrive.


...



Je descends les escaliers du manoir sous le regard d'Eva qui est au salon.

Eva : Waow, t'es superbe.

Moi : Merci, c'est gentil.

Eva : Il y a une voiture devant le manoir, c'est lui ?

Moi : Probablement.

Eva : D'accord... tu me raconteras.

Je roule des yeux alors qu'elle lâche un rire moqueur. Je sors du manoir et me retrouve face à une Mercedes Marco Polo absolument magnifique.

Devant la vanne se tient Malik, le visage sérieux, qui m'ouvre la porte.

Malik : Bonjour mademoiselle.

Me dit-il avec un léger sourire auquel je réponds.

Moi : Bonjour.

J'entre à l'intérieur de la vanne où Naël est assis au milieu et Souleyman juste en face de moi.

Naël : Je t'en prie.

Il me montre le siège vide en disant :

Naël : Assieds-toi là.

Je m'assois à côté de lui, en face de Souleyman, pendant que Naël est en face de Malik.

Naël : Ça va ?

Moi : Oui, merci. Peux-tu m'expliquer ce qu'il se passe ?

Il me regarde interrogatif. Je lui lance un regard perplexe.

Moi : Tu te déplace partout avec tes gardes du corps ?

Il me regarde amusé, puis secoue la tête en riant.

Naël : Ça ne te plaît pas ?

Pitié évitez-moi ces hommes qui pensent pouvoir m'acheter avec leur richesse.

Je ne réagis pas à ses paroles, me tenant fièrement, sortant mon téléphone de mon sac.

Naël : Tu es vraiment belle.

Moi : Merci.

Durant toute la durée du trajet, je demeurai absorbé par mon téléphone, consciente des regards posés sur moi, bien que cela me dérangeait peu, je m'en affranchissais avec indifférence.

Naël : nous sommes arrivés !

Je lève les yeux et contemple par la fenêtre. Nous nous trouvons face à un vaste circuit de courses bordé de tribunes remplies de spectateurs. La foule est dense.

Naël : Tu seras installée en haut, une place spécialement réservée pour toi.

Moi : D'accord, merci.

- 𝑬 𝑵 𝑬 𝑴 𝒀 -Où les histoires vivent. Découvrez maintenant