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Après quelques longues minutes de route sur la moto avec Souleyman, nous nous arrêtons un peu plus loin du manoir, pour ne pas émettre le moindre soupçon.

Souleyman : Tu fais quoi ?

Dit-il en me regardant et en fronçant les sourcils, je l'ignore et je continue à taper sur l'ordinateur que j'avais posé sur le siège de la moto.

J'avais emporté une mallette avec mon ordinateur portable à l'intérieur.

Souleyman : Je te parle.

Moi : Oui, oui je t'entends mais je t'écoute pas.

Dis-je en continuant à taper sur le clavier de l'ordinateur. Il s'avance vers moi et regarde mon écran.

Souleyman : Mais qu'est-ce que tu fais encore ?

Moi : Si tu n'es pas doté d'une intelligente comme la mienne et bien, je suis en train de localiser Tarek.

Dis-je en marquant une pause et en continuant taper sur l'ordinateur.

Moi : Sa voiture n'est pas là-bas.

Souleyman : Qu'est qui te fait dire qu'il n'est pas chez lui et que c'est quelqu'un d'autre qui utilise sa voiture.

Moi : Bah... nous allons vérifier ça.

Dis-je en tapant rapidement sur le clavier de l'ordinateur.

Souleyman : Comment ça ?

Moi : Je vais me connecter à leurs systèmes de sécurité.

Il ne dit absolument rien, il est seulement derrière moi entrain d'analyser l'écran. Au bout de quelques minutes je réussis enfin à accéder à toutes les caméras de surveillance. On analyse chaque pièce et dans aucune des salles il y a Tarek.

Souleyman : Il n'est pas là.

Moi : Très bien, maintenant je vais désactiver toutes les caméras de surveillance de la maison.

Dis-je en regardant mon écran attentivement. Je remercie grandement Myabell qui m'a tout à apprendre lors de notre rencontre à la stupide fête de Naël.

Il ne dit rien et observe ce que je fais et au bout de longues minutes je réussis enfin à désactiver toutes les caméras de surveillance.

Moi : Voilà comme ça il y aura aucune trace de nous.

Souleyman : Tu te doutes bien qu'il y a des gardes du corps.

Moi : Trop relou les gardes du corps, franchement.

Dis-je d'un ton rempli de sous-entendu, je détourne le regard comme si de rien n'était mais je finis par rire de ma remarque pendant qu'il me fusille du regard.

Moi : Eh bien, je pense que tu n'as aucun scrupule, remords ou de conscience morale. Donc je te laisse t'occuper des personnes qui tentent de fusiller notre route.

Souleyman : Même si c'est Tarek ?

Dit-il d'un air joueur, il connaît très bien ma réponse. Je ne le laisserai jamais tuer Tarek.

Moi : Tu ne peux pas tuer Tarek.

Souleyman : Non seulement, je le peux mais j'en ai l'obligation.

Dit-il en m'adressant un sourire moqueur, je le fusille du regard pendant qu'il laisse échapper un petit rire. Je ferme l'ordinateur et je passe devant lui.

Souleyman : Tiens.

Me dit-il en me tendant une cagoule complètement noir, je fronce les sourcils et je finis par la prendre. Il en sort une aussi et il l'enfile ce que je fais de même.

- 𝑬 𝑵 𝑬 𝑴 𝒀 -Où les histoires vivent. Découvrez maintenant