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POINT DE VUE JASMEEN.




Je me réveille en sursaut légèrement dans le lit de la chambre d'hôtel avec Souleyman. La nuit a été agitée, ponctuée de coups de feu qui ont résonné dans ma tête, m'empêchant de trouver le sommeil.

Mon cœur bat la chamade alors que je réalise que les événements de la nuit précédente ont laissé des traces profondes en moi.

Je me réveille doucement, les yeux encore embrumés par le sommeil agité de la nuit. La clarté du jour filtre à travers les rideaux, éclairant la chambre d'une lumière douce.

Je réalise que je suis en plein milieu du lit, enveloppée par une couverture blanche. En tournant la tête, j'aperçois Souleyman assis sur le bord du lit.

Il est déjà douché, habillé, absorbé par son téléphone. Son regard se lève vers moi, un léger sourire en coin se dessine sur ses lèvres.

Je me retrouve en nuisette de pyjama noir en satin. Alors que je lève la couverture vers ma poitrine, roulant des yeux, Souleyman laisse échapper un rire moqueur.

Souleyman : Inutile de me fusiller du regard.

Moi : Qu'est-ce qui te fait rire ?

Souleyman : T'étais pas si aigrie quand t'étais blottie dans mes bras toute la nuit.

J'écarquille les yeux en fronçant les sourcils alors qu'il prononce ces mots d'une neutralité extrême.

Moi : Qu'est-ce que tu racontes ?

Je suis totalement perplexe alors qu'il semble dire la vérité. Je me redresse en fronçant les sourcils.

Moi : Tu vas vite oublier ce qui s'est passé. Je ne t'ai jamais fait ça, ce n'était pas de mon plein gré.

Il pouffe de rire alors que je parle sérieusement. J'attrape un coussin derrière moi et je lui lance dessus.

Moi : Ferme-la ! Arrête de rigoler, je te parle sérieusement. Oublie ce qui s'est passé.

Il tourne la tête vers moi en haussant légèrement les sourcils, alors que je le fusille du regard.

Souleyman : Tu es vraiment qu'une putain d'égoïste.

Dit-il froidement alors que je le regarde mal, et qu'il fait de même.

Souleyman : Tu tremblais de peur comme une fragile, et je ne t'ai pas repoussée. Et tu oses me parler comme ça ? Alors que j'aurais très bien pu agir de manière odieuse, tel un batard et te repousser et t'insulter.

Je ne dis rien en le fusillant du regard, alors que j'ai atrocement honte d'avoir tremblé de peur et bougé pendant la nuit devant lui.

Je déteste ça.

Je reste silencieuse, la gorge serrée par un mélange de colère et de honte. Les mots de Souleyman résonnent dans l'air, emplis de reproches et de vérités que je préférerais ignorer.

J'absorbe lentement les paroles de Souleyman. Son regard intense semble percer à travers mes défenses, cherchant à percer le mystère qui m'entoure.

Souleyman : Pour une fois que je n'ai pas souhaité agir de manière déplacée et comme un batard, ta réaction est déconcertante. Très bien...

Il marque une pause, en laissant échapper un rire nerveux.

Souleyman : Si jamais tu tentes à nouveau d'approcher tes mains sales de grosse pute, sois certaine que je saurai te repousser avec fermeté.

- 𝑬 𝑵 𝑬 𝑴 𝒀 -Où les histoires vivent. Découvrez maintenant