- 𝑬 𝑵 𝑬 𝑴 𝒀 -

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POINT DE VUE JASMEEN.

L'assemblée est choquée. Tarek, humilié, respire bruyamment, la colère le submerge alors qu'Alaia le défie du regard.

En un éclair, il dégaine son arme dissimulée à sa ceinture arrière.

Et il tire.

En l'air.

Tout le monde sursaute, y compris nous, alors qu'il nous fusille du regard. Je m'approche d'Alaia pour la faire reculer de lui, sans savoir de quoi il est capable.

Tarek : Écoutez-moi attentivement, tous. En moins d'un mois, j'ai perdu mes deux hommes les plus fidèles !! Et je vous assure, sur tout ce que j'ai de plus cher, que leur mort ne restera pas impunie.

Il marque une pause et s'approche de moi dangereusement, attrapant violemment mon bras.

Tarek : Elle est la responsable de tout cela ! Sa réputation ne tiendra plus longtemps.

Je me libère de son emprise alors que le silence règne dans la pièce. Il a réussi à glacer le sang de tous. De tous, sauf...

Souleyman : As-tu fini ton spectacle ?

Dit-il en ajustant les manches de son costume. Tous se tournent vers lui, restant silencieux.

Tarek : Souleyman Al Rahman, quel honneur t'inspire cette intervention, insolente.

Souleyman pousse un soupir et se lève de sa chaise en marchant lentement vers nous. Il nous lance un regard noir que j'évite tandis qu'il continue à avancer lentement.

Il est tellement magnétique, il dégage une aura puissante. Tous les yeux sont rivés sur lui, Omar se lève de sa chaise et suit Souleyman.

Souleyman : Maintenant que Tarek a terminé son discours, je vous accorde précisément 30 secondes pour quitter cet endroit.

Il fait une pause.

Souleyman : Passé ce délai, si quelqu'un est encore présent, je n'épargnerai personne.

Dit-il sur un ton calme, il regarde sa montre et déclenche le chronomètre devant l'assemblée. Tous se regardent, et je fronce les sourcils en les voyant tous s'enfuir précipitamment.

Tout le monde a fui, à l'exception des hommes de Souleyman, de nous et de Tarek.

Je reste muette en voyant tout le monde s'enfuir de la pièce en courant. Je semble être la seule surprise car personne n'a la bouche grande ouverte comme moi.

Après 30 secondes, plus personne n'était présent. Souleyman esquisse un léger sourire et s'approche lentement de Tarek.

Tarek : Tu te crois malin, n'est-ce pas ?

Dit-il en le fixant, Souleyman laisse échapper un rire nerveux.

Souleyman : C'est la première et la dernière fois de ta vie que tu nous fais déplacer, mes hommes et moi, pour tes réunions d'urgence à la con.

Dit-il d'une voix menaçante. Monsieur Al Rahman est encore irrité d'avoir été dérangé pour Tarek.

Souleyman : Et c'est la première et la dernière fois que tu t'approches d'une femme de cette manière devant moi.

Il marque une pause.

Souleyman : Si je constate que tu désobéis à mes ordres, ta mort viendra s'ajouter à ma longue liste de malheurs, sans la moindre hésitation.

Nous nous figeons tous, arrêtant même de respirer en attendant la réponse de Tarek. Mais Omar prend la parole.

Omar : Tarek.. mon cher Tarek El Jazzar. Tu es conscient de l'erreur que tu as commis en t'en prenant à deux femmes devant nous ?