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POINT DE VUE JASMEEN.



Je suis actuellement à l'hôtel, en train de prévoir l'achat d'un billet pour rentrer en France. Après les événements en Colombie, je pense qu'il est crucial de prioriser ma sécurité.

Alors que je m'apprêtais à acheter mon billet en ligne, j'ai été interrompue par des coups à la porte de ma chambre d'hôtel.

Intriguée, je me suis levée pour ouvrir la porte et je me suis retrouvée face à un jeune garçon.

Petit garçon : Bonjour.

Il m'a saluée en français ? Ce qui m'a surpris. Je me demandais pourquoi il ne parlait pas espagnol et comment il savait que je parlais français.

Petit garçon : Je n'ai pas d'argent, un monsieur m'en a donné. Mais en échange, je devais faire quelque chose.

J'ai hoché la tête en tentant de saisir le sens de ses paroles, car son accent rendait la compréhension assez complexe. Je le questionne du regard pour qu'il poursuive.

Petit garçon : Je devais toquer à votre chambre d'hôtel pour... pour vous dire que...

Il semblait chercher ses mots, n'étant pas francophone de base.

Petit garçon : Vous étiez une garce...

J'ai eu une réaction de surprise en écarquillant les yeux et haussant les sourcils à ses paroles, tandis qu'il se grattait la tête, ne comprenant pas le sens de ce terme.

Moi : Sors de ta cachette, espèce de putain d'importun, d'égoïste, égocentrique et manipulateur.

Je le vois monter les escaliers tout fier de sa blague, alors je le fusille du regard.

Moi : Ça te fait rire de faire du chantage à un pauvre enfant ?

Souleyman : Culotté de ta part, tu as fait exactement la même chose avec Victoria et David.

Je lève les yeux au ciel, croisant les bras en m'appuyant sur le bâti de ma porte, pendant que le petit garçon semble très nerveux, regardant tout autour de lui.

Souleyman le fixe, fronçant les sourcils comme moi, puis il se met à lui parler en espagnol. Il parle espagnol ?

Le jeune garçon reste silencieux. J'observe la scène avec une grande attention lorsque soudain, il frappe violemment des mains trois fois, puis pousse un cri.

Je fronce les sourcils, reculant légèrement la tête, tandis que Souleyman, tout aussi perplexe, ne comprend pas son geste.

En un instant, j'entends des cris et des détonations provenant de la réception de l'hôtel.

Je fixe Souleyman, qui adopte la même attitude, tandis que le jeune garçon esquisse un sourire malicieux à notre égard.

Souleyman : Alors, je te donne de l'argent et tu me la met à l'envers, sale gamin ?

Le garçon hausse les épaules, puis s'enfuit en riant. J'ouvre la bouche pour dire quelque chose, mais un bruit de coup de feu retentit dans les couloirs.

- 𝑬 𝑵 𝑬 𝑴 𝒀 -Où les histoires vivent. Découvrez maintenant