- 𝑬 𝑵 𝑬 𝑴 𝒀 -

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POINT DE VUE JASMEEN.

Quelques secondes après, quelqu'un entre dans la chambre.

Je remarque Souleyman qui entre sans même toquer à la porte, mais bon, je ne peux pas lui en vouloir, je suis en train de squatter sa chambre, depuis quelques jours.

Souleyman me regarde, puis il remarque le lit et voit du sang dessus. J'ai vite caché ça sous la couette sans dire un mot.

Il a froncé légèrement les sourcils sans dire un mot, mais finalement, il est entré dans la salle de bain en refermant la porte derrière lui.

Je soupire de soulagement qu'il n'ait rien dit. Ensuite, je regarde le lit avec quelques gouttes de mon sang et la lame dessus.

Je me lève et j'attrape un mouchoir qui est sur la table de chevet. Je nettoie mon bras, puis je me remets sur le lit en couvrant l'intégralité de mon corps.

Je ressens une grosse boule au ventre et je regarde face à moi sans rien dire, en continuant à me remémorer tous mes moments traumatisants.

Je ne peux rien faire à part me remémorer toutes les scènes. C'est comme si j'étais pris dans un tourbillon de souvenirs intenses et dérangeants.

Au bout de quelques minutes, je vois la porte de la salle de bain s'ouvrir et Souleyman en sort sans dire un mot.

Le silence règne dans la pièce, et je suis submergé par un mélange d'émotions. Les souvenirs douloureux me tourmentent, et je me sens dépassé par cette vague de sentiments.

C'est comme si chaque scène se répétait inlassablement, me laissant sans voix et profondément perturbé.

Une fois qu'il est sorti de la chambre en fermant la porte derrière lui, Je me lève lentement, mes pas résonnant dans le silence pesant de la pièce.

Je scrute chaque recoin de la salle de bain, cherchant des indices qui pourraient m'éclairer sur ce qu'il a pu faire ici.

Au bout de quelques secondes à réfléchir à ce qu'il a bien pu faire, je comprends aisément ce qu'il a fait.

Les pièces du puzzle commencent à s'emboîter dans mon esprit. Les indices que j'ai remarqués se connectent les uns aux autres, formant une image claire de ce qui s'est passé ici.

Moi : Putain..

Il n'y a plus de rasoirs, de ciseaux, de lames de rasoir jetables ou même des lames de rasoir de sécurité dans la salle de bain.

Je soupire de frustration en me dirigeant vers la chambre. Je remarque que la porte était entre-ouverte alors qu'il l'avait bien fermée tout à l'heure.

Les sourcils légèrement froncés, je me rends au lit pour chercher la lame que je possédais, mais elle a disparu.

Je cherche frénétiquement, mais il n'y a aucune trace de cette lame.

Finalement, je comprends aisément qu'il est passé par là.

Je m'affale sur le lit, en laissant échapper un soupire en regardant le plafond.