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POINT DE VUE JASMEEN.





Je suis rentrée chez moi d'un calme extrême après l'erreur que j'ai commise. Sous la douche, je ne pouvais m'empêcher de repenser à ce que j'ai fait et à ce qui pourrait m'arriver dans les prochaines heures.

Avec le calme de Souleyman, rien n'est encore sûr.

Je profite de ma dernière nuit de sommeil, me préparant pour ce qui m'attend.

Je n'ai pas pu profiter de ma dernière nuit paisiblement car j'ai été réveillée par quelque chose de froid sur le front.

Je fronce légèrement les sourcils, j'ouvre doucement les yeux, et quand je vois Souleyman devant moi avec son arme pointée vers moi, je laisse échapper un hoquet de surprise très bruyant.

Avec le peu de lumière qui reste dans la pièce, je distingue son visage et ses yeux sombres qui me fusillent du regard.

C'est une vision que je n'avais jamais vue auparavant.

Une haine indescriptible brille dans ses yeux.

Moi : Tu m'avais dit que je pouvais profiter de ma dernière nuit de sommeil. La nuit n'est toujours pas terminée.

Souleyman : Je suis venu en avance.

Moi : Oui, mais je dors.

Souleyman : Oui, mais j'en ai malheureusement rien à foutre.

Je le fusille du regard alors qu'il tient fermement son arme.

Souleyman : Tu es venu sous mon toit et t'as eu les couilles de me planter comme si j'étais ton fils de pute. Est-ce que tu crois que je suis ton putain de chien ?

Dit-il d'un calme extrême alors que je maintiens mon regard.

Souleyman : J'aurais du te laisser crever dans cet endroit perdu, en ne te portant pas pendant ta perte de connaissance.

Moi : Attends-tu réellement des remerciements de ma part ?

Souleyman : Je pourrais crever devant toi et tu m'en remercierais, espèce de sale garce de merde.

Il marque une pause.

Souleyman : Tu aurais dû crever là-bas, seule. Toute seule.

Il le dit froidement alors que je sens la colère monter en moi.

Souleyman : Seule, car tout le monde part autour de toi.

Il marque une pause en s'approchant de moi, collant violemment son arme contre mon front.

Souleyman : Tu tentes de masquer tes peurs derrière des paroles tranchantes, mais je connais tes vulnérabilités, ma douce.

Moi : Tes menaces ne suscitent aucune crainte en moi, Souleyman. Je refuse de me soumettre à tes sombres desseins, peu importe les moyens que tu déploies.

Souleyman : Tu te crois si résistante, mais ta fermeté ne fait que nourrir mon désir de te voir fléchir sous la pression.

Il marque une pause, alors que je reste impassible face à son comportement déviant.

Souleyman : Tu ne pourras échapper à ton destin, sois-en assurée.

Moi : Mon destin m'appartient, et je refuse de le laisser entre tes mains. La bataille ne fait que débuter, et je ne fléchirai devant rien pour défendre ce qui m'est précieux, même en ta présence, Souleyman.

Je marque une pause.

Moi : Et ma vengeance m'est plus précieuse que toi.

Dis-je froidement, il me lance un regard noir, recharge son arme, et la pointe de nouveau vers moi.

- 𝑬 𝑵 𝑬 𝑴 𝒀 -Où les histoires vivent. Découvrez maintenant