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POINT DE VUE JASMEEN.





Je suis pétrifié par ce que je viens de voir.

Mon cœur s'est arrêté.

Lorsque j'ai vu que la balle est passée à deux millimètres de moi.

Tout le monde s'affole, moi la première en découvrant le corps d'Ezio allongé sur le sol, et en train de se vider de son sang.

La vitre est brisée en mille morceaux.

Einar se précipite vers son frère qui est étendu sur le sol en train de souffrir le martyr. Je suis sous le choc.

J'étais la cible mais Ezio c'est mis devant et c'est pris la balle.

Souleyman se dirige vers la fenêtre et je le suis, et on regarde tout autour. Soudain, nos regards se posent sur un sniper, posté au loin sur le toit d'une maison.

Mes yeux s'écarquillent d'effroi pendant que Souleyman serre les poings avec détermination. La tension monte d'un cran alors que nous réalisons la dangerosité de la situation.

Une cagoule tombe du toit, et je comprends aisément qui est derrière tout ça.

Cette salope cagoulé.

Je tourne mon regard vers Souleyman qui lui aussi me fixe, nous nous sommes compris en un seul regard.

Au même instant, Souleyman reçoit une notification sur son téléphone. Sans hésitation, je m'approche pour observer, et curieusement, il ne semble pas s'en offusquer, me laissant ainsi consulter l'écran.

« ... : Bien hecho chico.. »

Je fronce les sourcils en observant Souleyman, dont la mâchoire est contractée et les pupilles dilatées. Cette situation risque de me rendre complètement folle.

Moi : Compose le numéro.

Je lui demande, et il le fait, mais le téléphone ne sonne pas, indiquant ainsi que le numéro est hors service.

Nous laissons échapper un juron tous les deux, mais reprenons rapidement nos esprits lorsque nous entendons Einar hurler derrière nous.

Einar : Appelez quelqu'un, il perd trop de sang ! Il va mourir !!

Il dit, complètement paniqué, Einar tremble et transpire devant l'état de son frère. Myabell se précipite pour appeler le médecin qui sort de la maison après avoir soigné Alaia.

Je m'approche d'Ezio, qui lutte pour garder les yeux ouverts. Je baisse les yeux et constate qu'il a été touché en plein dos, dans le ventre.

Je réalise qu'en fait, on voulait me tirer une balle en pleine tête puisque j'étais assise, mais c'est Ezio qui s'est interposé et l'a reçue dans le dos.

Avec la force qui lui reste, il déchire son tee-shirt et me le tend. Je reste perplexe, les mains tremblantes.

Ezio : Appuie sur ma blessure...

Dit-il d'une voix faible. J'acquiesce et fais ce qu'il demande, il grogne de douleur alors que je suis en pleine panique.

Moi : Tiens bon, on va te sortir de là.

- 𝑬 𝑵 𝑬 𝑴 𝒀 -Où les histoires vivent. Découvrez maintenant