- 𝑬 𝑵 𝑬 𝑴 𝒀 -

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Ivan : La pire garce que le monde du crime ait jamais connue, Jasmeen El Jazzar.

Je sens mes muscles se contracter, chaque coup de feu me fait bondir d'effroi, et en cet instant, une certitude m'envahit : c'est la fin.

Ils sont là pour moi, ils vont pas me lâcher tant qu'ils m'auront pas tué.

Je sens leur présence oppressante. Leurs silhouettes menaçantes planent autour de moi, prêtes à agir sans pitié.

Ils murmurent des mots sombres, répétant inlassablement qu'ils ne me laisseront pas en vie tant que leur mission macabre ne sera pas accomplie.

C'est un cauchemar éveillé, une lutte pour ma survie où l'issue semble inévitable.

... : Sort de ta cachette coño !

Je fixe Ivan, implorant silencieusement qu'il renonce à ses intentions. Mais son regard glacial trahit ses desseins, se levant lentement du comptoir.

Je devine aisément ses intentions.

Alors qu'il se dresse et lève les mains en signe de reddition, les coups de feu résonnent, me maintenant figé derrière le comptoir, retenant mon souffle.

Ivan : Cherchez-vous Jasmeen El Jazzar ?

... : Exactement, où est-elle ?!

Ivan : Elle se trouve derrière le comptoir.

Il incline la tête vers moi, esquissant un sourire malicieux

Soudain, son sourire s'efface.

Sa bouche s'entrouvre et un gémissement de douleur s'échappe, son teint pâlissant en un instant.

Il s'effondre sur moi.

Un hoquet de surprise m'échappe alors que son corps s'abat sur le mien.

Il a été touché en plein cœur.

Pourtant, aucun coup de feu n'a retenti. Comment est-ce possible ?

Je relève lentement la tête, scrutant mon environnement dans un silence absolu.

Son corps se vidait de son sang sur moi, et je me retrouvais totalement sous le choc.

La scène était si choquante que mes sens semblaient engourdis, incapable de réagir face à l'horreur de la situation.

Je déplace délicatement le corps d'Ivan du mien, restant vigilante, observant tout autour de moi.

Alors que je me redresse prudemment, ma robe est souillée de sang.

Ma robe.

Il a taché ma robe.

En plus de me trahir, il témoigne de son arrogance à salir ma robe de son propre sang.

Je me lève et, d'un geste déterminé, je place mon talon sous la gorge d'Ivan, l'écrasant violemment, enfonçant mon talon dans sa chair.

Moi : Fils de pute.

En retirant mon talon taché de sang, je laisse échapper un sourire en coin, puis relève la tête, mon sourire s'effaçant aussitôt.

En découvrant tous les hommes qui étaient là pour moi étendus sans vie sur le sol, le bar s'était métamorphosé en une rivière de sang.

Mes yeux s'écarquillent face à ce macabre spectacle, observant les cadavres ensanglantés jonchant le sol.

Comment est-il possible qu'ils soient tous décédés sans que j'entende le moindre bruit, ni coup de feu, ni cri ?