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POINT DE VUE JASMEEN.

Quand on a entendu la mention de « El Dayanaah », on a pas perdu une seconde. Souleyman a immédiatement pris des mesures en contactant un pilote qu'il connaît pour se rendre en Irlande. Il semble que la mention de "El Dayanaah" ait déclenché une réaction rapide de sa part pour agir en conséquence.

Je me trouve dans une situation délicate en me rendant chez la famille de l'homme que j'ai ôté de ce monde.

Moi : Le culot, de me présenter devant la demeure de la famille de l'homme que j'ai ôté de ce monde.

Souleyman éclate de rire face à ma remarque, ce qui attise mon regard furieux.

Moi : Tu es en partie responsable de tout cela.

Souleyman : Je ne suis pas impliqué dans cet acte, donc je ne peux être tenu pour responsable.

Moi : C'est en grande partie de ta faute.

Je maintiens. Il hausse les sourcils en le questionnant du regard.

Souleyman : Et comment puis-je être tenu responsable ?

Moi : Ta mauvaise influence m'a conduit à commettre ces actes envers le pauvre Bryan, t'es une mauvaise fréquentation.

Dis-je. Il affiche un air surpris à mes paroles.

Moi : T'es infréquentable.

Souleyman esquisse un sourire en ajustant les manches de sa chemise.

Souleyman : C'est vrai. Le malheureux Bryan, victime de multiples tourments : taser, poignardé, sabotage de ses freins, voler dans sa propre baraque, attaque à main armée, empoisonnement.

Énumère-t-il, mettant en lumière les épreuves que je lui ai infligées. Je me fige en prenant conscience de toutes les folies que j'ai imposées à Souleyman.

Je dois avouer qu'entre Souleyman et Bryan, il n'y a pas photo. J'ai déchargé bien plus ma frustration sur Souleyman que sur Bryan.

Je dévie immédiatement la conversation en toussant.

Moi : Je t'en prie, assure-toi que ton pilote n'a pas été empoisonné, drogué, ou soumis à quelque autre influence.

Il esquisse un sourire moqueur.

Souleyman : Vérifie s'il y a deux parachutes.

Je lève les yeux au ciel pendant qu'il se dirige vers le pilote et je me rends aux cabines pour effectuer les vérifications. Il est hors de question de se faire prendre au piège. Je contrôle même les sièges, inspectant minutieusement chaque recoin à la recherche de tout élément nuisible.

Après de longues minutes d'attente, je me suis finalement installée confortablement sur un siège, croisant les jambes et prenant un verre pour me détendre.

Quelques instants plus tard, Souleyman est réapparu de la cabine du pilote, ajustant sa chemise avec élégance. Il s'est ensuite installé en face de moi, observant attentivement alors que je savourais mon verre.

Moi : Drogué, empoisonné ?

Il secoue la tête de gauche à droite, je hoche la tête en dirigeant mon verre dans ma bouche. Il m'observe attentivement.

Souleyman : Tu bois de l'alcool ?

Moi : Non.

Souleyman : Alors qu'est-ce que tu fais là ?

Moi : Je noie mon chagrin, ça se voit pas la ?

Dis-je d'un ton arrogant. Il fronce les sourcils en me questionnant du regard. J'attrape une bouteille et je me resserre un verre devant ces yeux.