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POINT DE VUE JASMEEN.



Je suis rentrée chez moi après ça, et quelques jours se sont écoulés avec ce qui s'est passé avec Souleyman. C'était vraiment intense et ça m'a pris du temps pour tout assimiler.

Je me sens vraiment perturbée et choquée par le fait que j'ai embrassé Souleyman Al Rahman.

C'est une scène qui ne cesse de me hanter.

Je me rends compte que je suis dans un état de choc en réalisant que j'ai embrassé Souleyman. C'est vraiment perturbant de ne pas avoir conscience de ce qui s'est passé.

Je me retrouve totalement dans cette situation. Je suis vraiment perplexe quant à ce qui m'a poussé à réagir de cette manière.

« Pourquoi tu ne l'as pas repoussé ?! »

« Parce que tu en avais envie aussi. »

« Impossible ! »

« Mais si, bien sûr ! Tu as voulu l'embrasser. »

« Qu'est-ce qui m'arrive ? »

« Pourquoi tu te remémores cette scène ? »

« Je ne sais pas, arrête de penser autant, laisse-toi juste aller. »

« Comme tu le voudras. »

« Ferme ta gueule, maintenant ! »


Et puis merde...

Je ressens une profonde lassitude à revivre encore et encore cette scène.

C'est vraiment difficile à accepter qu'il ait eu l'audace de m'embrasser malgré tout ce que nous savons l'un sur l'autre, surtout s'il refuse de m'expliquer ses actes.

C'est frustrant de rester dans le flou sans avoir de réponses claires dans une situation aussi délicate.

Je me sens tellement perdue. C'est difficile à admettre, mais j'ai envie de me frapper pour avoir répondu à son baiser, et ce qui est encore plus troublant, c'est que j'ai ressenti de l'affection...

Mes émotions sont tellement contradictoires que je ne sais plus quoi penser.

Ariane : Tu as... quoi ??!!

Moi : Je l'es embrasser..

Ariane : Oh là là, c'est incroyable ! Comment tu te sens maintenant ?

Moi : Je me sens un peu dépassé, mais en même temps, il y a une part de moi qui est très perturbée. C'est tellement de sentiments contradictoires en même temps.

Elle était super contente, mais moi j'étais vraiment gêné, c'était un peu déconcertant.

Ariane : Tu devrais réellement veiller à ton bien-être.

Moi : Je suis toujours attentif à ma personne.

Ariane : Ne te fie pas trop rapidement.

Moi : Jamais, surtout pas à un homme.

Ariane : Surtout qu'il est de la famille des Al Rahman, méfie-toi.

Je fronce légèrement les sourcils, en la questionnant silencieusement.

Moi : Tu as des informations sur cette famille ?

Elle hésite un instant, puis hoche la tête en soupirant légèrement.

- 𝑬 𝑵 𝑬 𝑴 𝒀 -Où les histoires vivent. Découvrez maintenant