- 𝑬 𝑵 𝑬 𝑴 𝒀 -

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POINT DE VUE JASMEEN.

Son visage se décompose, le choque se lisant clairement dans ses yeux. Il reste silencieux un instant, essayant de comprendre ce qu'il voit.

Nael : Jass.. Jasmeen ?

Je ressens une pointe au cœur en entendant sa voix et en voyant sa réaction. Je recule de Souleyman en restant silencieuse.

Il fronce les sourcils et nous regarde à tour de rôle, à moi et à Souleyman. Il est complètement choqué, et je peux voir dans ses yeux que je lui ai brisé le cœur.

Putain... je réalise l'impact de mes actions sur lui.

Moi : Nael, je...

Nael : Non, non.

Il m'interrompt, et je reste silencieuse, ne sachant pas quoi dire. Je n'ose pas regarder Souleyman, car je sais qu'il arbore un maudit sourire provocateur, narguant Nael.

Nael : Comment tu as pu me faire ça ?

Il marque une pause, prenant un moment pour digérer ses émotions.

Nael : Dans ma loge en plus, et avec lui !! Jasmeen, t'es sérieuse ou quoi ?!

Je ne dis rien, consciente que je suis totalement en tort. Je ne baisse pas les yeux ni la tête ; je le regarde simplement, le laissant exprimer sa colère.

Il me fixe, ses yeux pleins de déception.

C'est tout ce que je voulais.

Nael : Tu te rends compte de ce que tu viens de faire ? Je ne peux pas croire que tu as choisi de le faire avec lui.

Il dit d'un air dégoûté, et je sens Souleyman se tendre à mes côtés. Je ne dis rien, mordant violemment ma lèvre.

Nael : Tu sais quoi, Jasmeen ?

Il laisse échapper un léger rire nerveux.

Nael : Tu es qu'une putain de sale pute.

Je me fige, n'ayant pas le temps de réagir avant que Souleyman ne l'éjecte contre le mur, s'approchant dangereusement de lui.

Souleyman : J'attendais juste que tu lui parles mal pour t'arracher la tête.

Sa voix est calme mais tellement menaçante. Je regarde la scène, sans savoir où me placer, complètement figée.

Moi : Souleyman, lâche-le.

Nael : Tu penses qu'en me défendant, ça va changer ce que tu as fait, espèce de...

Moi : Nael, je ne t'aime pas.

Je l'interromps, et il reste silencieux. Même Souleyman le lâche, surpris par mes mots.

Je suis si cruelle.

Mais il le faut.

Moi : Je ne t'ai jamais aimée, Nael.

Il a les yeux écarquillés, je peux voir toute la haine et la déception dans ses yeux.

Nael : Quoi.. Comment ça..?

Moi : J'étais là par intérêt.

Le silence s'installe, pesant, et je ne sais même pas où me placer, lui non plus.

Nael : Tu étais là pour mon argent ?

Moi : Je n'ai pas besoin de ton argent, j'en possède plus que toi.

Nael : Bah alors ?!

Souleyman : Arrête de gueuler.

Je prends une profonde inspiration alors que Souleyman le fusille du regard.