Us and You (JILIX)

9.

Chapitre posté sans correction parce que je m'en sers pour vous faire parvenir deux informations, la première étant que de façon générale, je ne postes jamais mes fictions de bout en bout mais plutôt finie avec tous les chapitres (anxiété oblige lmao), mais j'ai posté le début de celle-ci parce que j'étais très stressée par mes examens et l'impossibilité d'écrire (quoi que ne pas écrire ne m'a certainement pas fait étudier).

Bon je m'éternises là, en gros j'écris ce paragraphe pour vous informer que je ne posterais pas cette fiction selon un programme précis, en fait je risque de poster aléatoirement des chapitres cette semaine puis de vous renverser tout le reste d'un coup (sous peu, j'écris assez vite). Mais ! Je me suis aussi faite cogner par une voiture et la connexion de l'hôpital à une relation compliquée avec mon iPhone eheh.

Amusez-vous bien avec ce chapitre !!!

—————

- « ..Et pour toutes ces raisons je penses que l'installation de nos locaux n'a pas besoin d'attendre, nous ne sommes pas responsables de la misère du monde.»

- « Je vois bien où vous voulez en venir monsieur Kang, mais le dernier mot revient à Mr Han et s'il estime vouloir respecter la procédure donnée par son fils nous nous y tenons. Quel est le prochain point ?»

Jisung était bouillant de colère dans son siège, il aurait dû se trouver à la piscine avec son fils aujourd'hui à prendre des cours de natation tous les deux. Enfin surtout lui, Do-hee nageait déjà comme un petit poisson.

Lorsque la pluie avait littéralement explosé comme un ballon plein d'eau au dessus de Séoul et que la météo l'avait annoncée comme interminable, Jisung s'était résigné à se rendre au travail pour toute la journée. La rareté de sa présence au bureau ces derniers temps obligea les hautes têtes à profiter de l'occasion pour le saisir en réunion. Il avait beau être intouchable en sa qualité de second héritier, lorsque son père et sa mère allaient en vacances, il se prenait au moins des avis désobligeants. De façon général d'ailleurs il s'en fichait, mais aujourd'hui il venait de passer trente sept minutes et douze secondes à écouter un homme faire des théories biaisées par son statut social, sur combien la population de Yongsan dont le quotidien entier dépend de l'école est inutile.

Il ne pourrait pas savoir, il ne voulait pas comprendre, il n'avait aucune volonté d'aller dans leurs sens. Le profit, le profit et encore le profit. Il n'avait aucune idée que sans son boulot au café la mère de Kaylee n'aurait plus de quoi lui acheter de si belles chaussures pour l'école, sans les cours Cookie n'aurait plus aucun moyen de voir Do-hee et d'inventer des conversations avec lui, Jake le caissier de la matinée ne finirait jamais d'économiser à temps pour s'acheter sa moto si l'école fermait le mois prochain. Et peut-être que le plus douloureux dans cette histoire c'est que les économies assez maigre de Félix pâtiraient d'être investie dans l'école internationale qui était beaucoup plus chère.

Pour son fils, Jisung ne s'inquiétait pas vraiment. Mais Yongsan tout entier, l'école était un poumon de l'équilibre social. Avec le café en accessoire, c'était le centre ville où tout le monde se retrouvait et discutait de sa journée, là où on offrait des repas gratuits à ceux qui auraient dû choisir entre manger ce soir et marcher pour rentre, là où on riait et qu'on écoutait comme si on était tous de la même famille, là où les enfants faisaient l'animation tout l'après-midi, là Jisung avait été retrouvé par Félix et Do-hee. Lorsqu'il y repensait Jisung tenait de plus en plus à cet endroit, qu'est-ce que ça changerait qu'il établisse ses locaux ailleurs ? Qu'il possède les deux bâtiments ? Les murs de l'école lui appartenaient déjà de toute façon, il n'aurait qu'à convaincre le principal de le laisser. Son personnel n'aurait qu'à emménager là où l'école se serait faite déménager.