La crise de panique de Jisung avait finie par être rapportée à Félix par le concerné sur le chemin retour après avoir déposé Do-hee ce lundi matin. A charge de grosses gouttes de sueurs et de tremblements. Contrairement aux appréhension du brun, Félix ne lui lança jamais sa bague au visage, il ne lui fit pas non plus remarquer que sa quantité d'amour pour lui était dangereuse, ni même ne lui conseilla de retourner en internement.
Rien de ce genre.
A la place il avait attendu que la voiture soit stationnée dans le garage de leur maison pour se pencher vers Jisung en lui embrasser les lèvres langoureusement. Jisung n'était pas sûr d'avoir compris alors il lui demanda «Pourquoi ça ?»
Mais Félix lui fit simplement signe de le suivre et maintenant...maintenant Jisung le regardait retirer ses vêtements les uns après les autres.
- « Je penses que ta crise de panique n'est pas juste due au hasard.» Félix commença, se débarrassant de ses chaussettes. « Depuis qu'on est s'est lié on a rien fait de romantique !!! Enfin...si, on s'est fiancé au sous sol de notre maison. Mais en dehors de ça on a pas fait grand chose.» il ne lui restait plus que son boxer alors vint rejoindre Jisung assis sur le lit. «Peut-être que ton insécurité vient du fait qu'on ne s'affirme pas suffisamment en public, on est vraiment des animaux de compagnie à jamais quitter cette maison. Vu que t'as ta journée on devrait faire un tour en ville ? Il y a quelque chose que j'ai toujours voulu essayé.»
- « T'oublie un détail Love.» Jisung fronça les sourcils, beaucoup d'appréhension dans son œsophage alors qu'il formulait ses mots. « J-Je ne suis pas juste un petit ami un peu jaloux, je suis le genre d'obsédé à me faire interner.»
- « Je penses que tu as été mal encadré et que tu gardes juste les mauvais labels darling.» Felix lui pressa un gentil baiser sur les lèvres. « Le manque de moi est peut-être le souvenir le plus important dont tu te rappelles de cette phase, mais il n'y avait pas que ça. Me supposer mort alors que je vivais à Séoul plus ou moins sous ta garde, c'était indirectement t'indexer comme mon assassin déjà. Les interrogatoires pour mes recherches ont dû commencer par toi non ?»
Jisung confirma de la tête, l'une des ses mains soudainement investie d'autonomie se pressa d'aller récupérer la taille de Félix et le presser contre lui. Ces moments étaient les plus horrifiants de sa vie, pour son propre bien il préférait les laisser loin bien au fond de son esprit. «Tu me manquais beaucoup.» Il murmura avant de presser son visage dans le cou de Felix et humer son odeur.
- « J'imagine même pas comment ça a dû être traumatique pour toi de m'imaginer mort alors qu'on passait absolument tout notre temps ensemble.» Félix frémi en sentant les lèvres de Jisung légèrement brosser par dessus leur marque d'appartenance. «C'est pas de ta faute si t'étais dépendant de ma présence au point de devenir parano, on s'est involontairement conditionné à ce genre de choses.»
- « Tu penses ?»
- « Ma psy l'a dit. Elle a dit que même si c'était pas le meilleur ça la rassurait qu'on soit encore sur la même longueur d'onde malgré les années. Parce que notre amour devrait être un moteur suffisamment puissant pour nous encourager à devenir "healthy".»
- « Eh ? Toi aussi t'es fou ?» Jisung haussa les sourcils.
- « Non, et toi non plus t'es pas fou !» Félix râla. «On est juste un tout petit peu dysfonctionnel. Moi j'ai une dépression clinique, toi t'as des tendances un peu obsessionnelles. Mais au moins elle ne deviennent pas critique tant qu'on est tous les deux ensemble n'est-ce pas ? On a plus trop le choix de si on veut finir nos jours ensemble ou pas tu sais.» il pointa son cou. «Alors il faut qu'on profite de cet avantage pour gagner des points sur nos petits problèmes !»

VOUS LISEZ
Us and You (JILIX)
FanfictionQue se passerait-il si vous retrouviez votre âme sœur supposée morte après cinq ans ? Qu'elle avait à ses côtés l'enfant que vous avez eu ensemble dont vous ignoriez l'existence ? Est-ce que l'amour suffit ou est-ce que le temps change vraiment le...