Depuis toute petite, Riley Jane Kingston rêve de son prince charmant. Même si elle enchaîne les histoires d'amour, elle ne perd pas espoir.
Elle sait qu'un jour elle rencontrera l'homme qui cochera l'entièreté de sa liste de critères et avec qui el...
Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.
Jay
— Tu te fous de moi, j'espère ? Comment ma meilleure amie a-t-elle pu oublier de me dire qu'elle avait décidé de reprendre les trafics foireux de son putain d’ex ?
La tornade Riley est de nouveau en train de tourbillonner à pleine puissance sur le sol américain, au beau milieu du bureau de mon frère. Et moi, je suis confortablement assis dans l’immense canapé club, totalement fasciné par ce que je vois.
Ce matin, lorsqu’Aria a enfin daigné nous rappeler, ma chipie de sœur a eu l'air ravie d’apprendre que Ry avait passé la nuit chez-moi, puis elle nous a demandé de la rejoindre directement à l’entrepôt.
Apparemment, d'après ce que mon meilleur ami et coloc m'a dit, sa nouvelle patronne aurait enfin mis la main sur le fameux Nate. Le soi-disant nouveau mécano présent le jour de l'accident de Maze.
Et depuis qu’elle a buté cet enfoiré dans les caves sordides de mon frangin, la petite brune est en permanence sur les nerfs et en total roues libres.
Je sais que ma rouquine a énormément de mal avec mon frère aîné, mais là, je ne suis franchement pas certain que sa remarque passe auprès de sa meilleure amie.
Ça va forcément dégénérer sous peu, alors je me tiens prêt à intervenir au cas où, mes deux pestes préférées décideraient d'en venir aux mains.
— Mon quoi ? J’espère que tu n'es pas sérieuse, Ry ! Rétorque Aria à moitié énervée et l'autre outrée.
Ma petite poupée maléfique relève le menton, loin de se laisser impressionner par le regard meurtrier que lui lance la brunette, et croise les bras sur sa poitrine. Celle-là même que mes mains ont cajolé la nuit dernière.
Un soupir m'échappe tandis que le souvenir d’hier me semble encore complètement irréel.
Cette nuit, j'ai été lâche face à sa petite mine tristounette. En quittant le domaine des Kingston, je m'étais pourtant juré de faire la misère à la rouquine sans cœur qui avait encore dégommé le mien.
Hélas, à chaque fois que je la vois ou qu'elle est près de moi, mon cœur s’affole et comme le dit si bien l’expression : le cœur a ses raisons que la raison ignore…
Lorsqu’elle est enfin apparue devant moi dans l'avion, je me suis senti rassuré de voir qu’elle avait l'air aussi abattu que moi. Néanmoins, en moins de vingt-quatre heures, c'était impossible de me sevrer d’elle.
Alors, lorsqu'elle a rejoint mon lit pour la nuit, mon addiction a très vite repris le dessus sur ma raison. La seule et unique pensée qui tournait sans cesse dans ma tête à ce moment-là, c’était de la prendre dans mes bras.
