Depuis toute petite, Riley Jane Kingston rêve de son prince charmant. Même si elle enchaîne les histoires d'amour, elle ne perd pas espoir.
Elle sait qu'un jour elle rencontrera l'homme qui cochera l'entièreté de sa liste de critères et avec qui el...
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Riley
Cela fait déjà plus d’un quart d'heure que j'ai entendu la moto de Jay se garer dans l'allée devant chez les Moore, et je ne comprends pas pourquoi il n'est toujours pas monté me voir.
Ou peut-être qu'il ne viendra pas. Je me demande si je ne devrais pas descendre pour tenter de le croiser “accidentellement”.
Son silence d'hier soir m'a profondément touchée et même si je suis consciente qu'il vaut mieux pour nous deux que je l'évite au maximum, aujourd'hui, j'ai besoin de lui.
Besoin de sa présence et de ses bras. Depuis le câlin d'Aria ce matin, je ne pense qu’à ça. Aux bras musclés de Jay dans lesquels je me sens toujours bien et protégée.
J'ai envie d'un câlin.
Non ! Rectification !
J'ai besoin de l'un de ses câlins. Un de ceux qui, en un claquement de doigts, arrivent toujours à m'enlever tous mes maux. Un de ceux qui me feront tout oublier.
Oublier ma vie et tous les problèmes que je traîne derrière moi depuis un moment déjà.
Plus j'essaie de ne pas y penser, plus ça m’obsède. Oui, Jay et ses gros bras, tatoués et musclés, sont en train de devenir une véritable obsession…
Et malheureusement, mes hormones en ébullition n’y arrangent rien.
Recroquevillée sur le flanc et complètement perdue dans mes fantasmes de gros bras, je n'entends même pas frapper à la porte.
Du coup, lorsque la tête brune de celui qui est dans toutes mes pensées du jour, apparaît au-dessus de moi, mon cœur fait une embardée spectaculaire dans ma poitrine et un petit cri de surprise m’échappe.
— Désolé, je ne voulais pas te faire peur, Trésor ! Dit-il, les mains en l'air.
La seconde suivante, et sans vraiment comprendre pourquoi, ni comment, le cœur battant à tout rompre, je suis accrochée au cou de Jay, comme un paresseux à son arbre.
Au vu de sa tête, lui non plus n'a pas compris comment nous en étions arrivés là, mais d’une main sous mes fesses et l'autre derrière ma nuque, Jay me soutient tandis que je me cajole contre lui.
Cet adorable crétin ricane doucement dans mes cheveux, à l'instant où mon nez effleure la peau hâlée de son cou pour le renifler.
J’ai sûrement l'air d'une cinglée, mais tant pis. J'avais réellement besoin de ça aujourd'hui. Même si c'est lui qui m'a brisé le cœur dernièrement.
— Putain, Trésor… Murmure-t-il, dans mes cheveux. Moi, qui avais peur que tu refuses mon offre de trêve… J'te préviens, à partir d’aujourd'hui, tu es et seras dans l'obligation de me dire bonjour, uniquement de cette façon-là…
