Depuis toute petite, Riley Jane Kingston rêve de son prince charmant. Même si elle enchaîne les histoires d'amour, elle ne perd pas espoir.
Elle sait qu'un jour elle rencontrera l'homme qui cochera l'entièreté de sa liste de critères et avec qui el...
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Jay
— Ma tornade est-elle prête ? Demandé-je, en apparaissant au coin de la porte de la salle de bain de Ry.
Vu l'endroit où nous nous rendons, j'ai conseillé à Ma diablesse de mettre des vieux vêtements dans lesquels elle se sent vraiment à l'aise.
— Presque !
Lorsqu’elle m'aperçoit, un petit sourire timide apparaît sur ses lèvres. Elle s’est légèrement maquillée pour l'occasion et a tressé ses cheveux dans une énorme natte sur le côté. Elle est vraiment trop jolie.
Habillée d'un simple legging noir et d'un débardeur assorti, sa peau laiteuse ressort encore plus et j'ai un mal de chien à réprimer l'envie de la toucher.
Ma diablesse a une peau d'une douceur incroyable et particulièrement addictive.
— Tiens ! Annoncé-je, en lui tendant l'un de mes sweats à capuche. Tu en auras besoin… Et puis, ça évitera peut-être que les crétins de copains de mes frères ne te reluquent de trop !
— C'est censé me protéger, comme une sorte de barrière à crétin ? C'est ça ? Me questionne-t-elle le ton moqueur, en l’enfilant déjà.
— Oui, c'est exactement ça !
Un sourire fier et espiègle s’inscrit sur ses traits fins avant même qu'elle me réponde en ricanant :
— Fais attention à toi alors…
Cette petite peste rit de plus belle à l'instant où mes yeux s'écarquillent. Les bras croisés sur mon torse et adossé contre le contour de la porte, je lui demande, l'air faussement vexé :
— Moi, je suis un crétin ?
Toute contente de sa bêtise, elle hoche énergiquement la tête, tout en se parfumant.
— Oui ! Mais, j'te rassure, tu es Mon crétin !
Un sourire incontrôlé retrousse les coins de mes lèvres.
— Tant que c'est le tien et rien que le tien, ça me va…
Doucement, j'attrape la poche ventrale du pull que je lui ai prêté et la tire lentement jusqu'à moi. Tandis que mon autre main s'enroule autour de sa nuque.
Elle est obligée de lever la tête pour plonger ses iris ambrés dans les miens. Ses yeux me captivent toujours autant. J'ai tout le temps l'impression que derrière cette douce couleur caramel, je peux apercevoir un petit bout de son âme.
— Bon ! Récapitulons ! Si jamais, tu as trop mal ou que tu en as simplement marre, qu’importe le moment, tu me le dis et on rentre !
Elle mordille nerveusement sa lèvre sans imaginer l'effet que ça me fait. Ses sourcils se tortillent tandis qu'elle me demande :
