Chapitre 3

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« Ce n'est que lorsque le puits s'assèche, qu'on reconnaît la valeur de l'eau »

PDV extérieur

Cela faisait plusieurs heures déjà que Neyla et Leyla étaient enfermées, avec Sofiane. Ses hommes avaient quitté la villa, pour laisser Sofiane seul avec ses hôtes.
Leyla pleurait à chaudes larmes dans une des chambres de la grande villa, tandis que Neyla était enfermée avec l'amour de sa vie, son monde, au plutôt son pire cauchemar.

Pendant que Leyla pleurait, elle réfléchissait aussi, du haut de ses 5 ans la petite Leyla était très intelligente. Elle savait que tout ceci n'était pas normal, comment peut on la séparé de sa sœur? Mais encore dans cette brutalité ?Elle pleurait oui, mais elle réfléchissait également. Regardant autour d'elle, elle regardait ce que la chambre avait à lui offrir, ce qu'elle pourrait utiliser, pour sortir ou au moins retrouver sa grande sœur.
Elle regardait, il y avait une fenêtre ouverte, essuyant ses larmes et s'approchant de la fenêtre, elle regarda en bas, et recula aussitôt. C'était beaucoup trop dangereux.

Regardant encore une fois autour d'elle, elle remarqua un téléphone posé sur la table de chevet. S'approchant minutieusement de celui-ci, elle le prit, l'alluma et remarqua qu'il n'y avait pas de code. Elle entra dans le répertoire en composant le numéro familial. Elle priait pour que l'un de ses deux parents répondent.
Rien à la première sonnerie
Rien à la deuxième sonneries
Troisième sonneries......

- Allô, dit son interlocuteur à l'autre bout du fil. Elle reconnut toute de suite la voix de sa mère.

- m-mama. Neyla et moi ont été séparées par tonton Sofiane et ses hommes. Viens vite s'il te plaît , pleurait-elle.

- quoi mon bébé ? Respire, dit sa mère.

Elle sentait sa mère pleurer à l'autre bout du fil. Ces larmes commencèrent à couler également.

Finalement elle donna à sa mère toutes les informations qu'elle avait demandé, reposa le téléphone à la même place. Priant pour qu'on les retrouve enfin.
Pendant ce temps Neyla, se faisait brutalement violé dans la chambre dà côté. Celle ci encaissait les coups.

''''''''''''''''''''''||'''''''''''''''''''''

NEYLA

- Ça fait deux jours et elle n'est toujours pas réveillée. Pourquoi ?

- c'est dû au traumatisme qu'elle a subi, ne vous inquiétez pas.

- ..........

-..........

-............

Des voix qui deviennent lointaines se font entendre au près de moi. J'ouvre les yeux, regrettant immédiatement mon geste, je les referment. J'ai une migraine horrible à la tête.
Je réouvre les yeux, essayant cette fois-ci de m'habituer à cette lumière, presque aveuglante. Je regarde autour de moi, hôpital ?! Je fous quoi à l'hôpital ? Me rappelant aussitôt des derniers événements, mes larmes coulèrent à flots.

Flashback

Avant que je ne puisse dire quoi que ce soit il m'enfonce une seringue dans la cuisse. J'eus soudainement des vertiges, le connard m'a drogué.
Je n'eus pas réellement le temps de faire quoi que ce soit. Très brutalement il déchira mon haut, un sourire malsain se dessina sur ses lèvres, un frisson de dégoût parcouru tout mon corps. J'avais la chaire de poule.

- enfin, dit il.

Tout en m'embrassant le cou, il redescendit lentement vers ma poitrine, il défait mon soutien-gorge, avant de le jeter je ne sais où.
Je me surpris moi même de ne pas encore être tomber dans les paumes. Normalement quand tu es drogué c'est ce qui arrive le plus souvent.
Merde! Je sais.
Il m'a donné une drogue qu'on utilise pour violer les filles.
Cette drogue consiste à rendre la victime incapable de se battre, tout en la gardant éveillé, celle ci n'oubliant jamais ce moment dans sa vie.
Je le détestait. Pire je souhaitais qu'il meurt.
Je serai les cuisses, je ne voulais pas que cela arrive, je ne pouvais pas.
Il embrassa ma poitrine, tour à tour je le sentais durcir contre moi. Je priais.
Sans m'y attendre il enleva le bas qui me reste, me voilà toute nue devant lui. Je voulais courir, courir, mais rien. Je pleurais, beaucoup trop selon lui.

- Ferme là putain ! Et une gifle.

Ni une ni deux il pénétra violement en moi, je n'eus pas le temps de m'habituer à sa présence qu'il continua toujours avec brutalité. À ce moment là, j'étais là sans être là, mon corps y était, mais mon âme et mon esprit eux avaient quitté ce corps depuis longtemps.
Après avoir fini, ses vas et viens, j'avais une douleur horrible au niveau de l'entrejambe.
Il prit alors un couteau et s'approcha de moi. Allait il me tuer ?
Il s'approcha un peu plus jusqu'à atteindre mon sein gauche, il s'arrêta ,un peu au dessus et commença à marquer quelque chose. Je pleurais, je voulais hurler mais rien. Seules mes larmes coulaient.
Il finit d'écrire je ne sais quoi...
- et lorsque tu sortira d'ici, j'espère bien que tu ne dira rien à propos de moi, sinon Leyla elle meurt.
Fin du flashback

- Neyla.. tu es réveillée ! Cria une voix que je trouvais aigue.

Ma mère s'approcha de moi, elle me prit la main, à ce moment là je ne ressentais rien. Ni l'amour de ma mère, ni l'amour que j'éprouve pour elle. Juste la haine et la colère.
Elle voulait que je la regarde moi je fixais un point fixe.

- pourquoi elle ne me parle pas docteur ? Demanda maman.

- on va l'examiner.

Il vient près de moi, regardant les machines, mon corps, et je ne sais quoi. Il écrit quelque chose sur un papier avant de donner à ma mère.

- Ce sont les coordonnées d'un psychologue,elle devrait aller le voir.
Tout semble aller bien, mais je pense que si elle ne parle pas c'est dû à ce qu'elle a vécu.
Nous la relâcherons cet aprèm.

Après ces phrases, il quitta la chambre me laissant seule avec ma mère, elle s'approcha de moi pour m'embrasser le front mais je ne voulais pas qu'elle me touche. Je tourne la tête sur le côté droit la laissant seule.

- elle s'est réveillée, dit maman qui doit être au téléphone.

-........

- oui mais elle parle pas Omar, elle refuse que je la touche, dit-elle en soupirant.

Elle fond en larmes. Vous ai je déjà dit que je ne ressentais rien ? Je le redis je ne ressens rien. Elle continue de parler avec mon père, avant qu'une infirmière rentre et injecte je ne sais quoi dans le sérum.
Je m'endors aussitôt

''''''''''''''''''''||'''''''''''''''''''

Plusieurs jours s'étaient passés depuis mon viol, tous les jours c'était la même routine. Je me levais pour prendre une douche, je désinfectait ma plaie, prenait les médicaments et dormait.
D'ailleurs j'étais encore chez mes parents.

Aujourd'hui je ne dormais pas, les pensées beaucoup trop noires, je revivais la même scène tout le temps.
On entra dans ma chambre sans toquer.
Honnêtement je ne voulais parler à personne d'ailleurs je ne parlais plus à personne.
Mon père entra un plateau à la main, il vint poser la nourriture à côté de moi.

- Je veux te parler Neyla, dit il en s'asseyant sur le sofa.

-.....
Je ne répondis pas. Il savait que j'étais réveillée alors quoi. J'allais juste l'écouter.

- Tu vas te marier. Dans une semaine, dit-il en me regardant.

Un hoquet de surprise m'échappe. Quoi?
Avais-je déjà dit que je ne ressentais rien ? En ce moment j'avais un pincement au cœur. J'allais me marier ? Du ton de sa voix je savais qu'il n'était pas venu demander mon avis mais plutôt m'imposer sa décision.
Je voulais pleurer, les larmes ne voulaient pas venir.
Je le regardais parler sans vraiment entendre. Sa voix se faisait lointaine, je m'éloignais psychologiquement de lui. C'était le mieux à faire

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Coucou mes babes!

C'est à partir de là que leur histoire commença.
Hâte de vous poster la suite.

Bisous Amira ✨

𝑵𝒆𝒚𝒍𝒂: 𝒍𝒆 𝒅𝒆𝒔𝒕𝒊𝒏 𝒔'𝒆𝒔𝒕-𝒊𝒍 𝒕𝒓𝒐𝒎𝒑é ?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant