Chapitre 28

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« Notre vie, à tous les deux n'avait pas été un chemin parsemé de roses, c'est pourquoi on se comprenait parfaitement »

SHEMS

Une semaine est passée depuis que ma tante et sa fille sont venues à la maison  et ça fait une semaine que je n'ai pas remis les pieds à la maison et je sais que Neyla doit m'en vouloir mais vraiment c'est le dernier de mes soucis. J'ai passé la semaine à essayer de régler les putains de problèmes que Sofiane m'a créés mais en vrai je n'ai rien pu régler.

Déjà parce que je suis tout sauf concentré en ce moment, mais aussi parce qu'entre les problèmes du Mexique et ceux d'ici, c'est tout sauf facile ! Et puis voilà que ma tante ajoute son grain de sels partout..

Les mots qu'elle avait employé étaient crus et secs et bordel vous pouvez pas comprendre jusqu'à quel point ils m'ont atteint. Elle avait raison sur tout sauf sur le faite que Neyla soit une pute.

Je le croyais moi aussi.

Moi aussi je croyais que Neyla était une pute, enfaite j'étais sûr que s'en était une. Je me rappelle encore du jour où Sofiane m'a annoncé qu'il avait eu ma "future fiancée" dans son lit et dès lors je l'ai détesté.

Et même si je sais maintenant que c'était du non-consenti je ne peux pas m'empêcher de la détester, elle.

Allez savoir pourquoi.

Dans quelques minutes à peine nous allons rendre visite à notre cher ami Sofiane autrement dit nous allons faire une descente chez ce connard.

Il faut qu'on attende juste quelques minutes .

Lorsqu'on voit les hommes près de portails qui commence à échanger leurs postes nous attaquons.
Je tire sur les jambes des hommes à l'intérieur et je vois mes hommes visés les autres hommes de Sofiane.
Après quelques minutes de coup de feu on a enfin pris le dessus, je m'avance vers le salon ouvert et je vois Sofiane, une arme à la main. Quand il me voit, il fronce les sourcils d'agacement et pointe son arme sur moi.

- C'est plutôt à moi de faire une descente chez toi, dit-il.

- Et pourquoi ? Demandé-je.

- Je t'ai laissé cinq jours et pas plus il me semble, répondit-il.

- Oui et? Je demande.

- J'espère que tu es venu me rendre ma marchandise, dit-il.

- Tu crois que je suis un chien? J'ai pas tes putains d'armes.

Je le vois sourire en baissant la tête, ce qui me fait froncer les sourcils.

- T'es devenu plus sûr de toi depuis que tu es avec elle, dit-il.

- Ne parle pas d'elle, je le menace.

- Et pourquoi pas?  J'ai remarqué que tu es devenu inquiet à son égard, hmm ta femme.., dit-il.

- Je m'en bas les couilles d'elle, dis-je sérieusement.

Pourquoi je discute avec lui déjà ?

𝑵𝒆𝒚𝒍𝒂: 𝒍𝒆 𝒅𝒆𝒔𝒕𝒊𝒏 𝒔'𝒆𝒔𝒕-𝒊𝒍 𝒕𝒓𝒐𝒎𝒑é ?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant