Chapitre 11

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« Difficile à trouver.
Difficile à oublier.»

NEYLA

Lorsque j'entends sa porte claquée, je m'écroule une nouvelle fois au sol, je laisse quelques larmes coulées mais les essuient assez rapidement.

Jamais montrer sa faiblesse.

Au loin sur la table basse du salon, j'entends mon téléphone vibré, je me relève et pars m'emparer de celui-ci.

2 nouveaux messages..

J'appuie sur ceux-ci et vois qu'il s'agit de... SOFIANE ?

Pardon?

Excusez-moi?

Probablement une erreur.

12h55 PM

« Salut mon ange ! Tu me manques on se revoit quand ? Ton corps me manque»

Pardon? J'ai du mal à y croire.

Maintenant

« Dernière chose, j'espère qu'il ne t'a pas touché.
TU ES À MOI.»

Cette fois c'est la goutte d'eau qui fait déborder le vase.

Du jour de mon viol à aujourd'hui, ça ne fait même pas un mois.
En quelques semaines il a détruit ma vie et il ose me dire que mon corps lui manque ?
Que je suis à lui?

Je me laisse tomber à côté du canapé, cette fois-ci mes larmes coulent pour de vrai, elles coulent à flot.

Jamais je n'ai été une personne sensible.
Je pouvais encaisser sans aucunes larmes, mais aujourd'hui je suis plus que sensible.

Et c'est horrible comme sensation.

Je déteste pleurer.

Pleurer c'est pour les faibles.

Entendant des pas qui proviennent des escaliers, je me relève et essuie encore une fois mes larmes.

Il ne faut pas qu'il pense que je pleure pour lui.

Jamais.

Je fais volte-face et monte dans ma chambre sans lui adresser un seul regard.

Je sors un pyjama que j'enfile, mais avant de dormir, je dois désinfecter ma lèvre qu'il a ouvert.
Je souffle en traînant les pieds, je me rends dans la salle de bain à la recherche d'une trousse de secours.

Par chance j'en trouve une, étant donné mon métier d'infirmière, j'arrive à bien désinfecter ma lèvre, d'ailleurs celui-ci a enflée.

Je n'irai pas voir mes parents demain.

Tant pis.

Mais ils me manquent tous.

Surtout Alma, mais que vais-je leur dire si je me rends là-bas ?

Que mon mari m'a frappé ?

Non merci.

J'encaisserai toute seule.

- N..non..non s'il vous plaît.

- s'il vous plaît ne me touchez pas.

- arrêtez, vous me faites mal.

- j'ai le corps en sang.

- ARRETEZ!!!!!

Je me relève en sursaut, c'était un cauchemar.

Heureusement.

Ils sont loin, ils ne pourront plus me faire du mal.

En tout cas, je l'espère.

𝑵𝒆𝒚𝒍𝒂: 𝒍𝒆 𝒅𝒆𝒔𝒕𝒊𝒏 𝒔'𝒆𝒔𝒕-𝒊𝒍 𝒕𝒓𝒐𝒎𝒑é ?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant