𝑵𝒆𝒚𝒍𝒂: 𝒍𝒆 𝒅𝒆𝒔𝒕𝒊𝒏 𝒔'𝒆𝒔𝒕-𝒊𝒍 𝒕𝒓𝒐𝒎𝒑é ?

Chapitre 49

« Tu dis que tu aimes la pluie, mais tu ouvres ton parapluie. Tu dis que tu aimes le soleil mais tu trouves un endroit d'ombre. Tu dis que tu aimes le vent mais tu fermes les fenêtres, voilà pourquoi j'ai peur quand tu dis que tu m'aimes . »

SHEMS

Je regarde Neyla se lever et partir en direction des escaliers. Elle se retient pour ne pas trébucher sur les marches.

Qu'est-ce qui lui arrive bon sang?

Je continue de la regarder jusqu'à ce que sa silhouette disparaisse de mon champ de vision.

- T'es sûr que tout va bien? Demande maman.

- Je ne s..

Ma phrase reste en suspens lorsqu'on entend un gros bruit en haut. Je regarde maman et voit qu'elle a les sourcils froncés, ce qui me prouve que je ne suis pas le seul à l'avoir entendu. Je me lève rapidement de ma chaise et monte les escaliers. Je vois maman derrière moi ainsi que les autres.

Quand j'arrive dans le couloir je la vois coucher par terre.

Non non et non.

Je m'approche d'elle et place mes doigts sur son cou. Je sens son pouls mais lentement.

- NEYLA..??

Silence.

- Putain mais Najia qu'est-ce-que vous avez encore fait ta mère et toi? Dit mon oncle.

Je sors les clés de ma voiture et les lance à mon oncle, puis prends Neyla dans mes bras.

- On l'emmène à l'hosto, dis-je en m'adressant à lui.

Je monte à l'arrière avec Neyla et mon oncle prend le volant en direction de l'hôpital. J'avais l'impression que tout le long du trajet, elle était entrain de mourir dans mes bras, encore une fois. J'essayais de lui parler mais zéro réponse.

C'est hors de question qu'elle meurt !

Quand on arrive devant l'hôpital, je sors rapidement de la voiture et rentre aux urgences. Les médecins l'ont directement pris en charge, ils étaient entrain de lui faire toutes sortes d'examens.

J'ai senti mon cœur s'arrêter lorsqu'ils lui ont mis un masque pour respirer.

Les infirmiers m'ont empêché d'entrer avec eux, mais j'étais dans un autre monde.

Je pensais uniquement à elle.
Note bébé.
Son cœur.
Sa santé.

Une envie de tout casser me submergeait.

- Calme toi mon fils, elle va s'en sortir, dit mon oncle.

Je m'assois sur une chaise et passe mes mains dans mes cheveux.

Quelques minutes plus tard, je vois ma mère ainsi que ma tante et Najia entrer dans l'hôpital. Je lève les yeux et croise directement le regard de ma tante.

Okay, je vais exploser.

Je me lève d'un coup et part en sa direction. Mon oncle se met entre nous m'empêchant de l'atteindre.