chapitre 46

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« Impardonnable de toujours te pardonner »


NEYLA

Une fois dehors je regarde autour de moi. Mes yeux me piquent à cause du soleil et sûrement parce qu'en moins d'une heure de temps j'ai beaucoup pleuré. Moi qui voulait passer une belle journée avec ma copine.
Je m'adosse au mur et regarde les papiers que je tiens. Je commence à feuilleter, et vois qu'il y'a plusieurs accord qui viennent avec le divorce.

Je n'ai jamais pensé que je serai dans une situation pareille.

Je prends sur moi et finis par essuyer la dernière larme qui a coulé sur ma joue. J'ai besoin de conseils et y'a que ma mère qui peut m'en donner. J'arrive rapidement et m'y engouffre. Je dépose les papiers sur le  siège et glisse le mot de Sofiane dans mon sac. Faut que j'en parle à Shems.

J'allais démarrer la voiture mais je regarde encore une fois les papiers. Bordel que je n'arrive pas à y croire.  Les larmes reviennent de plus Belle.
Après quelques minutes, J'essaie de me calmer mais en vain. Je cherche mon téléphone dans mon sac et une fois que je l'ai je compose le dernier numéro que j'ai appelé, celui de Shems.

- Allô, retentit sa voix grave.

A l'entente de sa voix mes larmes doubles.

- Tu pleures ? Demande t-il.

Non non je rigole, connard.

- Qu'est-ce-qu'il y'a? T'es où ?

Je l'entends souffler bruyamment, puis j'entends des clés.

- Ne viens pas, murmurais je.

- Neyla t'es où ? Dit-il.

- Tout va bien, ne viens pas, je vais chez mes Parents , lui dis-je avant de raccrocher.

Je voulais lui dire que Alma ne va pas bien. Qu'elle m'a d'ailleurs donné des papiers pour le divorce. Mais j'en ai pas eu la force.

J'essaie de me calmer, puis démarre la voiture. Sachant que nos maisons sont assez proche j'arrive en moins de cinq minutes. Je regarde mes yeux grace au rétroviseur et vois qu'ils sont rouges. Pas de bol, je n'ai aucun maquillage sur moi.

Je cherche un mouchoir et essuie mon visage avec ce dernier, puis je prends mon sac ainsi que les papiers et par en direction de la maison. Lorsque j'entre je suis tout de suite submergé par cette ambiance familiale. Leyla est entrain de courir derrière papa et maman court derrière les deux un seau d'eau à la main.

- Neyla, prends ton père et ta sœur avec toi avant que je n'en finisse avec eux , dit maman.

Je rigole doucement et m'avance.

Leyla arrête de suivre papa et vient se cacher derrière moi. Je la regarde et elle me fait un clin d'œil.

- Si je suis avec toi, elle ne me versera pas l'eau qu'elle a, dit Leyla.

- Coquine, je vais te livrer gratos ! Dis-je alors.

Elle me supplie du regard alors que je continue de rire. Papa s'arrête et vient m'embrasser le front.

- Ça fait longtemps, en plus t'a grossis, c'est bien, il prend soin de toi, dit papa.

- Omar ça va pas de lui dire qu'elle a grossi comme ça ? Demande maman.

Papa essaie de se justifier en disant que je suis sa fille mais maman ne veut rien entendre. Leyla me tire ma jupe pour que je m'abaisse ce que je fis

- Partons, c'est toujours comme ça et c'est pas près de finir

𝑵𝒆𝒚𝒍𝒂: 𝒍𝒆 𝒅𝒆𝒔𝒕𝒊𝒏 𝒔'𝒆𝒔𝒕-𝒊𝒍 𝒕𝒓𝒐𝒎𝒑é ?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant