𝑵𝒆𝒚𝒍𝒂: 𝒍𝒆 𝒅𝒆𝒔𝒕𝒊𝒏 𝒔'𝒆𝒔𝒕-𝒊𝒍 𝒕𝒓𝒐𝒎𝒑é ?

Chapitre 40

« En l'espace d'un instant, tout peut se reconstruire ou se briser »

NEYLA

Les rayons du soleil me laissent une douce chaleur sur le visage. J'ouvre doucement les yeux et tombe nez à nez sur le visage de Shems. Il est toujours entrain de dormir tel un bébé. Il faut croire que j'ai appris et là je commence même à apprécier le fait de dormir à ses côtés.

Mais bon faut pas abuser non plus, ce n'est pas un ange.

Hier après qu'il m'est fait sa petite confession, nous sommes revenus à la maison sans un mot de plus sans doute parce qu'on avait plus rien à dire. Ou peut-être par gêne pour lui.

Je ne sais vraiment pas.

Je regarde son visage qui est un peu trop près du mien, et sourit doucement. Ça fait longtemps qu'il n'a pas coupé ses cheveux du coup il avait des petites boucles qui j'en suis sûre seraient agréable à toucher. Je passe mes mains dans ses cheveux et comme je l'avais dit les boucles sont beaucoup trop douces.

- Je crois que je vais annuler mon rendez-vous chez le coiffeur.

Comment fait-il pour parler sans que je ne le vois??!
J'enlève à la minute même mes mains alors qu'il  ouvre les yeux

- Pourquoi t'arrêtes tu ? Demande-t-il.

- T'es un gamin pour que je te fasse des papouilles comme ça? Dis-je en levant les yeux au ciel.

- vas-y j'étais bien là, dit Shems en soufflant.

- T'es vraiment un gamin enfaite, je constate.

- Je t'en fait après si tu veux, me dit Shems.

Je pouffe de rire en le regardant.

- Parce que tu penses que je vais vraiment te croire? Lui dis-je.

- Moi même je ne me suis pas cru, avoue-t-il.

Je rigole,replace mes mains dans ses cheveux et continue les papouilles pendant que lui il ferme les yeux.
La situation est surtout gênante enfaite, je ne comprends pas du tout ce qu'on fou là, comme ça, dans cette situation.

- faut que t'ailles voir une gynéco, dit-il en me regardant du coin de l'œil.

- hmm.

Je n'avais aucune envie de parler de ça, en vrai, j'évitais de faire tout ce qui me ramenait à cette grossesse. J'évite d'en parler. J'évite d'y penser et comme ça tout va bien.

Parce que honnêtement je ne pense pas que je vais aimer vivre cette grossesse. Tout simplement je pense que je ne vais pas l'aimer comme il se doit. Voilà tout.

- Je t'ai pris un rendez-vous pour aujourd'hui, annonce t-il.

Putain mais lui de quoi il se mêle déjà ? J'ai soudainement envie de l'étrangler, mais vraiment enfaîte.

- Tu vas vraiment couper tes cheveux, demandai-je afin de changer de sujet.

- Si tu me fais ça tout les matins, non.

Je souris intérieurement.

Un silence s'installe dans la pièce pendant que nos regards s'accrochent. Je ne sais pas à quoi il pense exactement mais c'est comme si j'étais hypnotisé par ses yeux.

- t'es moche de près, lâche-t-il soudainement.

Je lève les yeux au ciel avant de sortir du lit. Je l'entends rigoler et sortir à son tour du lit. J'allais sortir de la chambre lorsqu'il barre la porte de ses mains.