Chapitre 17

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« Ce qui rend belle une femme, ce n'est pas son visage, son nez, sa bouche, ses yeux,  ses jambes ni son corps.

C'est l'inébranlable force intérieure avec laquelle elle porte ses blessures.

Sa fragilité devant tous.»

SHEMS

- Non s'il te plaît, quémande t'elle.

Elle essaye de se dégager de moi, mais rien.

Je continue de parcourir son corps de mes doigts

- s'il te plaît, ne fait pas ça, dit-elle dans un dernier souffle avant de s'écrouler.

Je la rattrape de justesse.
Ses yeux clos et sa respiration lente m'auraient fait  paniquer si je n'étais pas moi, Shems.

C'est sûrement dû à sa maladie.

Par contre son corps est brûlant, beaucoup trop brûlant.

Je ne perds pas de temps et l'allonge sur le lit.

Je sors de la chambre en dévalant rapidement les escaliers, ses médicaments, je les ai laissés en bas.
Lorsque j'ai reçu ses résultats, ils étaient accompagnés de médicaments et lorsqu'elle m'a emmerdé parceque je les avaient ouverts j'ai dû les balancer quelque part dans la pièce.

Je regarde un peu partout mais ne trouve rien.

- Fais chier, dis je frustré.

Je souffle en attrapant mon visage entre mes deux mains, si jamais il lui arrive quelque chose.

Ça sera de ma faute.

Je continue de les chercher, une boîte attira mon attention sous la table.
Je me précite vers celle-ci et souffle de soulagement en voyant qu'il s'agit de ses médicaments.
Avant de remonter je prends un verre d'eau.
Je la retrouve toujours allongée et le visage qui devient de plus en plus pâle.

Je ne suis pas médecin, mais j'ai lu les prescriptions de son médecin, et si elle ne m'avait pas énervé, elle les aurait probablement lu, elle aussi.

Je verse un peu d'eau dans ma main que je lui verse en retour sur le visage pour qu'elle se réveille légèrement.
Elle bouge légèrement mais garde les yeux clos, au moins elle a bougé. Je relève délicatement sa tête pour la poser sur mes pieds, je lui verse encore une fois de l'eau sur le visage jusqu'à ce qu'elle ouvre légèrement les yeux.

- Ouvre ta bouche, lui dis-je rapidement avant qu'elle ne se re-évanouiesse.

Elle ne bronche pas et pose sa main sur sa poitrine comme si elle avait du mal à respirer.

Je sais que tu as mal.

Je prends le verre d'eau que je pose sur ses lèvres après avoir légèrement redressé sa tête , il ne faut qu'elle s'étouffe.
Remarquant qu'elle a ouvert la bouche, je glisse le médicament entre ses lèvres et lui donne l'eau qu'elle boit d'une traite.

Non le médicament ne fait pas immédiatement effet.

Mais petit à petit, elle reprend sa respiration normale, je me relève et m'éloigne d'elle après l'avoir  correctement placer sur le lit.

𝑵𝒆𝒚𝒍𝒂: 𝒍𝒆 𝒅𝒆𝒔𝒕𝒊𝒏 𝒔'𝒆𝒔𝒕-𝒊𝒍 𝒕𝒓𝒐𝒎𝒑é ?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant