-Et à ce moment-là il m'a dit je cite : Peu m'importe j'aime tout de vous-même votre mépris. Me gaussais-je de James en me promenant dans le jardin au bras de Théodore pour la dernière fois.
Frank était revenu sur son interdiction qui n'était rien d'autre qu'un geste d'humeur. Je ne lui en avais pas tenus pas rigueur. Car désormais j'étais avec l'homme que j'aimais.
-Je le plains, sincèrement. M'avoua Théodore.
-Comment pouvez-vous plaindre James Stewart ? Théodore je connais la bonté de votre cœur mais là c'est incompréhensible.
-Il ne connaitra jamais le bonheur et le doux plaisir d'être aimé par moi. Chuchota Théodore au creux de mon oreille.
Je gloussais de satisfaction à cette révélation.
-Vous n'avez pas fini de m'énumérer la liste de vos interdictions enfin de vos « règles ».
-Ah oui, c'est vrai ! Donc je disais que nous ferions chambre à part, que nous ne consommerons pas notre hymen. Il peut fréquenter qui il veut mais il n'a pas le droit de me demander ce que je fais, ni ou je vais, ni qui je vois. Je continuerais d'être catholique officieusement. Et tout un tas d'autres petites règles comme pas de jaune et jamais de betteraves car j'ai horreur de ça.
-Moi aussi je déteste le jaune. Plaisanta Théo comme pour minimiser la situation.
-Morbleu, j'enrage. Pour qui se prennent-ils ? Pestais-je.
- Pour la famille royale d'Angleterre, d'Ecosse et de Galles choisi par Dieu. Ironisa-t-il en haussant les sourcils.
-Il y a là de quoi à regretter que le coup d'Etat des Stuart est encore échoué ! Plaisantais-je gaiment.
-Ne plaisantez pas avec ça Elizabeth, vous vous rendriez coupable d'un crime de lèse-majesté ! Me reprit très sérieusement Théodore en se plantant devant moi l'air contrit.
-Excusez ma maladresse, je ne le pensais pas sérieusement. Toutes mes excuses Théo.
-Non c'est moi, je ne suis plus vraiment moi-même. L'idée de ne plus vous savoir mienne commence à faire son chemin en moi. Savoir que vous ne porterez jamais mon nom ou mes enfants, que je vais devoir me contenter de vous observer de loin en jalousant un homme qui n'a rien d'enviable si ce n'est sa fiancée. Qui fut mienne qui plus est !
-Je suis toujours votre. Et si vous en doutez regarder l'anneau que vous portez à l'auriculaire et rappelez-vous que je vous l'ai offert il y a des mois de cela. A cette époque je ne vous aimais pas encore mais voyez le comme un symbole de mon attachement et de mon amour pour vous. « Bel ami ainsi en est-il de nous ni vous sans moi ni moi ». Lui rappelais-je en lui serrant amoureusement le bras.
-Ah ce propos, il sortit un écrin de sa poche, j'ai fait faire deux anneaux jumeaux avec ces vers.
Il passa un anneau à mon majeur et en fis de même.
-Comment ces quelques vers qui ne sont ni de vous ni de moi, ont-ils put prendre une aussi grande place dans notre relation ? Rigolais en regardant l'anneau d'or rutiler à mon doigt.
Théodore haussa les épaules en riant.
-Je vais vous rendre votre bague. Si un jour vous souhaitez prendre une épouse il vous faudra bien une bague. Annonçais-je sérieusement en la lui tendant.
-Hors de question, je vous l'ai offerte. Elle est à vous. Faites-en ce que vous voulez mais je refuse de la reprendre. Répondit-il catégoriquement.
-Soit, mais je doute que mon futur époux approuve. Peu m'importe.
VOUS LISEZ
Moi, deux ducs et cinq frères
Lãng mạnElisabeth est une jeune fille issue de la haute noblesse anglaise. Dernière enfant de sa fratrie elle a du grandir avec cinq frères ainés. Mais également avec le meilleur ami d'un de ses frères James Stewart, avec lequel elle n'a jamais pu s'entend...