Chapitre 18

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-Je vous en prie faites comme chez vous ! Nous dit Théodore en nous accueillant.

Il salua mes frères ainés avant de se tourner vers moi. Je lui pris le bras en souriant.

-Vous m'avez manqué. Me confia-t-il.

-Vous plus encore. Soufflais-je en lui souriant.

-Votre frère et son épouse sont déjà là. Il ne reste plus que l'amirale et son épouse. Qui ne devrais pas tarder je pense.

-Ed est ponctuel d'ordinaire. M'étonnais-je.

Théodore haussa simplement les épaules.

-Lizzie ! S'écria Amélia en se jetant dans mes bras sitôt que j'eus pénétrer dans la salle à manger.

-Mia ! Vous êtes resplendissante ! Félicitais-je mon amie en la détaillant de haut en bas.

-Bonsoir à vous aussi Lizzie ! Intervint John sarcastiquement.

-Oh John ! Vous êtes là. Quelle surprise ! Ricanais-je.

Mon frère esquissa une grimace avant de prendre son épouse par la taille et de l'éloigner de moi.

-Et bien prenons un verre en attendant Monsieur et Madame Edmund Rochester. Proposa Théodore en prenant le verre que son serviteur lui tendait.

Nous prîmes tous un verre et la conversation s'engagea. Ne supportant pas de rester immobile je fis un tour de la salle à manger. En arrivant devant la cheminé je remarquais un petit écrin familier poser sur le plateau.

-Lord Howard ? Interpellais-je doucement mon ami.

-Ma d... dame ? Se reprit Théodore.

-Qu'est-ce qu'il y a dans cet écrin ? Demandais-je pour le taquiner, connaissant déjà la réponse.

-Le portrait de la personne que j'aime le plus au monde. Répondit-il sûr de lui.

-C'est donc un portrait de votre sœur. Le taquinais-je.

Il fit quelques pas vers moi avant de me glisser :

-Non ma douce, c'est celui de mon âme sœur.

-Qu'est-ce que vous pouvez être exalté ! Me récriais-je à moitié moqueuse à moitié amoureuse.

-Je ne dirais pas exalté. Non je pense que je suis plutôt romantique. Mais c'est de votre faute Madame ?

-Ma faute ? Répétais-je en arquant les sourcils de surprise.

-Oui votre faute, c'est vous qui m'inspiré toute cette passion romanesque. Et je sais que des fois vous la trouvé excessive, voir ridicule. Se justifia Théodore.

-Non je ne la trouve pas ridicule, pas le moins du monde. Au contraire je trouve votre poésie, tout à fait charmante et doté d'énormément ...

-Dites-le nous si on vous dérange ! S'écria John les bras croisés sur la poitrine, le regard rivé sur nous.

-Maintenant que vous le dites ! Ripostais-je en m'éloignant de Théodore, à regret.

-Soit ! Plaisanta Théodore en essayant de détendre l'atmosphère.

On entendit la porte d'entrée s'ouvrir puis des voix dans le vestibule et enfin Edmund apparut sur le pas de la porte. Frank se leva pour aller saluer son cadet.

-Ou est votre épouse ? Questionna-t-il.

-Constance ne se sentait pas assez bien pour être des nôtres ce soir. Alors nous vous prions de bien vouloir nous excuser votre Grâce. S'excusa Ed auprès de notre hôte.

Moi, deux ducs et cinq frèresOù les histoires vivent. Découvrez maintenant