Chapitre 8

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Ce fut l'ouverture violente de la porte qui me réveilla.

-Nous sommes arrivés ? Demandai-je ensommeillée.

Personne n'eut le temps de répondre que j'entendis des bruits de talons claqués les marches d'entrée et une voix fluette criée

-Lizzie ! Enfin vous voilà ! Vous et tous vos charmants frères ! Et Amélia !

J'eus seulement le temps de mettre pied à terre que déjà elle m'embrassait et me tirais vers l'intérieur du château laissant derrière nous une foule de regard médusés ou amusés.

-Lady Elizabeth. Me salua lord Kentshorts.

-Lord Kentshorts.

-Horace allez accueillir le reste de la famille Rochester pendant que je montre la salle de bal à Lizzie.

-Lady Elizabeth si vous vous faites enlevée par cette individue clignez deux fois des yeux.

Mary tapa l'épaule de son mari avant de me conduire vers la fameuse salle de bal.

-Vous n'êtes même pas drôle Horace ! Cria Mary à son époux.

-Et pourtant j'essaye ! Répondit ce dernier en se dirigent vers la porte d'entrée.

-Vous avez de la chance Mary d'aussi bien vous entendre avec votre époux.

-Je sais ! Aller, venez !

Nous entrâmes alors dans une très grande salle. La salle était éclairée par deux grands lustres en Crystal, la lumière du soleil se reflétait au travers du lustres renvoyant sur les murs et le sols des faisceaux de lumière qui conférait à la pièce un aspect féerique.

-Oh Mary ! C'est splendide ! la félicitai-je.

Mon amie fit le tour de la pièce en affichant un air légèrement renfrogné.

-Les compositions florales ne sont pas encore arrivées. Cette pièce manque de vie. J'ai tellement hâte de voir cette pièce remplie de musique, de danse, de rire et de toute la fine fleur de Londres. Assez parlé, je ne veux pas vous gâcher toute la surprise. Venez, allons vous installer.

Mary me pris le bras et nous quittâmes la pièce en riant.

-On m'a rapporté, que vous aviez reçu la visite quotidienne d'un certain gentleman de ma connaissance.

-Je ne vois absolument pas de quoi vous voulez parler ! M'écriai-je en montant les marches quatre à quatre.

-Vous ne pourrez pas échapper à la vérité Elizabeth.

-Je ne cherche pas à échapper à quoi que ce soit, je vous le promets.

-Oui bien sûr ! Et moi je suis la reine de France.

-Prenez garde dans ce cas Mary ! La dernière en date s'est fait couper la tête.

Mon amie leva les yeux au ciel avant de rire. Elle m'accompagna jusqu'à la chambre que je partageais avec Amélia avant de prendre congé afin de retourner à ses devoir d'hôtesse.

-Dieu merci c'est fini ! m'exclamai-je en me laissant tomber sur mon lit.

-Cette visite était à ce point insupportable ! S'amusa Mia en déballant ses affaires.

-Non point ! Je parlais du voyage, je crois bien que j'aurais fini par étrangler Alex si notre voyage avait été plus long. Il est d'un bavard ! Je plains sa future épouse de tout mon cœur. Je l'aime sincèrement mais parfois il m'horripile ! Discourais-je.

-Croyez-vous sincèrement que je ne discerne pas le second dégrée de vos propos ? Plaisanta Amélia en lissant un châle en soie rose.

Je me relevais attirer par une bonne odeur de fleurs.

Moi, deux ducs et cinq frèresOù les histoires vivent. Découvrez maintenant