Chapitre 10

137 9 0
                                    

Je fus soulagée de constater que nous étions assis à l'opposé l'un de l'autre au diné. Je n'aurais pas supporter de devoir faire bonne figure en face de lui toute la soirée après ce qui c'était passé dans la salle de jeux.

-Quelque chose ne va pas ? Vous semblez tracassée. Me questionna Amélia visiblement soucieuse.

-Oui enfin non rien. Répondis-je mal à l'aise.

En regardant vers Alexandre qui était assis à côté de James je surpris son regard rivé sur moi. Je fus distraite par l'arrivé de lord Howard qui s'installa en face de moi.

-Bonsoir Milord. Le salua Amélia.

-Miss Lennton, Lady Elizabeth. Nous salua-t-il en retour.

-Vous ne portez pas de chapeau Monsieur ? Le taquinai-je.

-Non Mademoiselle, car figurer vous que ce dernier à tenter d'apprendre à nager.

-Et cela a-t-il été concluant ? Demandai-je, connaissant parfaitement la réponse.

-Je crains que non.

Je pinçais mes lèvres pour contenir mon fou rire devant cette conversation ridicule.

-Vous avez un bel anneau Milord. Fit Amélia en désignant la bague au doigt de Theodore.

-Je vous remercie Mademoiselle, elle m'a été offert par une jeune femme pour laquelle j'ai une haute estime.

-C'est tellement romantique Monsieur. La jeune fille doit se sentir chanceuse.

-C'est moi qui suis le plus chanceux dans cette histoire Mademoiselle. Car la jeune fille en question mériterait que l'on se jette à ses pieds pour lui témoigner toute l'adoration qu'on lui porte.

A ces paroles je rougis, moi qui n'avais jamais laissé un homme m'intimider, je rougissais comme une petite écervelée à un compliment. Oui mais quel compliment ! Cela ne devrait pas me faire autant d'effet à près tout nous ne nous connaissions que depuis deux mois.

-Je n'en doute pas un seul instant et vous Elizabeth ? Surenchérit Amélia.

-Nul être est, à mon sens, digne d'une pareille adoration. Répondis-je simplement.

-Vous êtes bien dure Milady.

-Et vous injuste Monsieur. Ce n'est pas de la dureté, de la modestie ou du pragmatisme tout au plus.

-J'ai bien du mal à vous comprendre Milady ! Tantôt vous semblez toute prête à céder à votre cœur et tantôt vous y faites barrage et vous bornée à n'écouter que votre raison. Pourquoi tant de versatilité ?

-Car je crois être en conflit sans cesse. Ces deux entités, dont vous me parler, que sont le cœur et la raison se font constamment la guerre et mes actions de reflètent que la domination de l'un ou de l'autre à un instant t.

-Bien ce n'est pas que votre conversation ne soit pas pertinente mais elle n'a certainement pas sa place lors d'un diner mondain. Railla Johnathan qui venait de s'installer à côté d'Amélia.

Le reste du repas se déroula à la perfection. Le cuisinier de Mary s'était surpassé tout était délicieux, autant que la présence de Théodore qui égaya beaucoup se repas de sa présence. A la fin du repas les inviter se dirigèrent vers le salon. J'avais horriblement chaud je décidai alors de prendre l'air sur la terrasse.

-La lune est belle n'est-ce pas ? Fit lord Howard qui m'avait rejoint sur la terrasse.

-Absolument et le ciel est si vaste ! Seul Dieu est capable d'une telle beauté ! M'exclamai-je rêveuse.

Moi, deux ducs et cinq frèresOù les histoires vivent. Découvrez maintenant