Chapitre 4: Bienvenue au théâtre

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Aaron


Je ne m'attendais à rien,
Et je suis tout de même déçu.

***

Je marche dans les couloirs du lycée sans réellement faire attention à ce qui se passe autour.

J'entends à peine Tony, qui doit raconter des blagues vu son rire qui résonne.

Je ne prends même plus la peine de sourire, au fait je ne sais comment il fait pour encore me supporter.

Je ne suis qu'un monstre sans émotion qui a laissé mourir sa petite sœur.

Alors qu'on arrive à une interjection, une discussion retient mon attention.

Je me tourne vers les voix et tombe sur le plus gros fils de pute du siècle et la nouvelle.

Ils foutent quoi ensemble ces deux là ?

-"Mon fils de pute préféré" me dit tout sourire mon meilleur ami.

Au moins on est sûr de penser la même chose.

-"Je vais voir." Lui intimé-je froidement.

-"Tu sais que je t'aime mec..." il laisse un temps et rajoute sur un ton plus dramatique. "Meurs pas maintenant" il accompagne ses paroles d'une tape sur mon épaule. "Bonne chance!" Et il se tire en courant et en hurlant liberté.

Il est aléatoire ce gars, un véritable rayon de soleil dans ma vie morose, je ne sais pas ce que je ferais sans lui.

À la suite de la fuite de mon soit disant meilleur ami, je m'avance tel un mafieux mystérieux vers les deux individus.

-"Dave. Tu en marres des putes du lycée ?"

Je sens l'étonnement dans le regard de la nouvelle. Gagner.

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***

Après cette intervention dès plus loufoque je me dirige vers chez moi, en essayant de semer ce qui me sert de copine.

Pourquoi j'ai dit oui déjà ?

Ah oui. Sa mère est la proviseur du lycée, c'est vrai....

Fait chier.

-"Shirley." Je me retourne vers ma petite amie. "Dégage"

Ce seul mot suffit à sa stupéfaction.

-"Sale con !" Crache la blobfish orange.

Je souffle de façon exagéré et repart en direction de mon habitacle.

Arrivé devant la porte d'entrée je vis avec surprise la nouvelle essayer de rentrer par effraction chez moi.

-"Eh La nouvelle! Tu fous quoi chez moi"
Elle me jette une regard en biais rempli du plus grand mépris que nul n'a pu connaître.

Son mépris est tel que ça me deconcentre un instant.

-"J'essaye de rentrer. Ça se voit pas ?" Rage-t-elle.

Pourquoi elle veut rentrer chez moi ?

-"t'es SDF ? T'as besoin d'un logement ?" Retorqué-je avec une pointe de sarcasme.

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