chapitre 15: Aimer

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Aaron
1semaine plus tard

-"Il me l'a très bien dit, il l'embauche !"
Je marche dans les couloirs du lycée, d'un pas pressé.

-"T'es sûr qu'il parlait d'elle ? Il aurait très bien pu parler d'une autre fille....

- Tony !

- Je sais j'essaye juste de te rassurer ! Et relenti je n'arrive pas à te suivre !" Mon meilleur ami m'attrape par l'épaule pour me stopper.

-"Elle lui a craché dessus, je l'ai menacé...et il l'embauche !"

Tony me regarde inquiet de mon état.

-"J'ai promis de la protéger....

- Dis toi que c'est un moyen de vous rapprocher...de gagner sa confiance... . Tiens il y a Léonie."

Elle s'approche de nous en tournant la tête dans tous les sens pour s'assurer de ne pas être épier, ce qui n'aide pas niveau discrétion.

-"Il est tombé dedans comme par miracle. Le plan fonctionne Ronron." Je souris en coin.

-"Parfait, il ne doit surtout pas se rendre compte du stratagème, donc tu dois continuer à jouer la fille craintive et surtout sa meilleure amie. On est bien d'accord ?"

Ordonné-je à Léonie.

-"Ronron dois-je te rappeler qu'en dehors de l'organisation tu n'es plus mon patron ?

- Tu ne m'as jamais considéré comme ton "patron"."

Tony tousse dans son poing.

-" Excusez-moi je vous dérange ? Je peux appeler  pour vous réserver une chambre dans un de ses hôtels." Dit-il accompagné d'un clin d'œil pervers.

Léonie comme à son habitude rougis, elle est excellente actrice, si on ne l'a connait pas on rentrerait directement dans son jeu de la fille folle de son ami d'enfance.

-"Malya est trop influençable vous l'avez remarqué j'espère" ajoute-t-elle.

Je pense qu'elle est au fait plus maline que ça, mais je ne suis sûr de rien.

Il vaut mieux garder mes suspicion pour moi.

-"Rosie passe ce soir, la nouvelle devrait revenir demain..."

***

Je déteste le silence, on distingue chaque bruit dans  le silence, les portes qui grincent ou claquent, le vent qui frôle les branches dénudées des arbres, les pas dans la terre ou sur le béton humide.

Je continue d'avancer vers chez moi, je n'ai pas pris ma moto aujourd'hui, je ne l'ai pas prise depuis près d'un mois.

Je ne supporte plus de monter dessus, je ressens encore ses mains autour de ma taille, ses boucles me chatouillant ma nuque.

J'ai préféré la mettre sous bâche, c'est mieux pour tout le monde, mieux pour moi.

Lorsque je me décide enfin de pénétrer dans le hall d'entrée, je distingue au loin le son de son rire.

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