chapitre 17: Que le jeu commence

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Aaron

-"T'as recommencé à fumer ?" Tony me rejoint à l'arrière du Hell.

-"J'avais arrêté pour elle, alors à quoi bon..." dis-je en recrachant la fumée toxique de mes poumons.

Mon meilleur ami s'approche et se pose contre le mur non loin de moi.

-"Vas-y, dis, je suis prêt à recevoir ta leçon de morale, joue le ...

- Tu vas avoir 18 ans, tu es assez grand Ronron," il regarde dans le vide, "elle est là Aaron, elle est venue..."

Je m'immobilise soudainement et écrase ma cigarette dans la boue du sol.

-"La pause clope est finie," répliquai-je froidement tout en m'avançant vers l'entrée du bar.

-"Fais pas de conneries ! Je ne peux pas toujours tout réparer !" me crie mon ami.

Le bar est déjà ouvert, les clients sont là en abondance, pourtant je les évite tous et me dirige vers les vestiaires des filles, là où elles se préparent.

Là où elle est, elle.

-"Aaron, mon ange, tu ne peux rentrer comme ça !"

Me crie la plus âgée d'entre elles lorsque je fais irruption sans frapper.

-"Où est Malya ?

- Mon Ange je...

- Ava, je m'en branle de tout ce que tu vas me dire! Donne-moi juste l'information que je veux !" J'explose  au milieu des vestiaires.

-''Aaron ?" Une voix timide résonne, mes membres se détendent quand mon regard sur elle.

-"Ava, fais les toutes dégager." Ordonné-je fermement.

-"Mais ..." Commence-t-elle à négocier.

Je ne quitte pas des yeux Malya quand je la menace.

-

"Si vous n'êtes pas sorties dans cinq secondes, c'est la sécurité qui vous fera sortir." Personne ne bouge. "5....4..."
Je commence le compte à rebours.

Les dix filles, à l'exception de Malya, se précipitent vers l'extérieur de la pièce.

Quand la dernière est sortie, je ferme la porte à clé.

La nouvelle n'a pas bougé, elle me regarde de là où elle est.

Elle est vêtue légèrement, trop légèrement.

Ces bouts de tissus laissent voir sa peau et ses formes.

-"Qu'est-ce que tu fais, Aaron ?" Met-elle fin au silence.

Je m'approche mais sans jamais être à proximité d'elle.

-"Pourquoi as-tu accepté ?" Mon ton est accusateur malgré mon calme apparent.

-"Tu le sais très bien, j'ai besoin d'argent... puis c'était ça ou tu ne récupérais pas ton poste et tu en as besoin pour ta sœur alors je ..."

Elle a accepté pour moi ?

-"C'était du chantage qu'il t'a fait," dis-je en me rapprochant d'elle.

-"Non... plus un marché..." répond-elle en détournant le regard.

Why YouOù les histoires vivent. Découvrez maintenant