Chapitre 23: Douce ...

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"Le mystère crée l'émerveillement et l'émerveillement est à la base du désir de compréhension de l'homme"

Neil Armstrong

Aaron

Nous marchons dans les couloirs du lycée, où chaque pas résonne sur le carrelage usé par le temps. Les voix des élèves s'entremêlent dans une cacophonie de rires, de discussions et de claquements de casiers. Les murs, témoins silencieux, sont tapissés d'affiches colorées et de projets artistiques.

-"J'ai toujours pas compris." Me confie Tony après que je lui ai expliqué pour la dixième fois."

Il boîte, il pense que je ne l'ai pas remarqué, alors je fais comme si de rien n'était....

-"Les maths c'est si simple pourtant...la notion de limite, c'est comme suivre une recette de cuisine. Tu sais, quand tu fais des pattes à Charlie, tu chauffes «jusqu'à ébullition» ? Eh bien, en maths, c'est pareil. Quand on dit que la limite de
f(x)
quand
x
Tend vers 2 est 4, ça veut dire que plus tu te rapproches de 2 pour
x
, plus
f(x)
se rapproche de 4. C'est comme si tu chauffais ton plat et que la température montait, montait, sans jamais bouillir, mais en étant super proche de l'ébullition. Même si
x
n'atteint jamais exactement 2,
f(x)
va se rapprocher de plus en plus de 4, jusqu'à ce qu'on ne puisse presque plus faire la différence. "

Je finis ma tirade et observe mon meilleur ami qui ...me fuit, en croche pied ?

-"Tony !?" Hurlé-je à plein poumon.

Il est fou celui-là ?

Absorbé par la silhouette de mon meilleur ami qui s'éloigne, je ne sais pas où je mets les pieds et, sans le vouloir, je bouscule un autre élève.

-"Par...Malya ?" Je me retrouve face à face à la nouvelle qui porte son casque sur les oreilles et m'ignore complètement en ramassant ses affaires au sol.

A peine fini elle repart mais souhaitant m'expliquer je la rattrape par le poignet.

-"Malya écoute moi." Elle retire son casque et me jette un regard rempli de mépris.

-"Lâche moi, t'as qu'à aller aider tes parents à orchestrer un nouveau meurtre !" Son exclamation eut en conséquence de faire tourner des têtes vers nous.

-"Cris pas..." Murmuré-je en la rapprochant de moi.

-"Je m'en fou que tout le bahut soit au courant Aaron. Je souhaitais devenir ton amie...avant de connaître ton mensonge..." Des larmes solitaires se déversent sur ses joues.

Je veux les essuyer or j'ai la conviction qu'elle me giflera si je le fais.

Alors comme le lâche que je suis, je ne fais qu'observer les gouttes s'échapper de ses yeux verts.

-"Lâche-la Odson." Je fronce les sourcils en reconnaissant la voix.

Pourquoi est-il ici ?

Je délaisse Malya qui en profite pour se barrer.
Je souffle exaspéré de ce constat.

-"Qu'est ce que tu fous là Marie-Antoinette ?" Repliqué-je, au cher Logan.

-"J'accompagne ma petite amie."

Cette dernière phrase a pour effet de, m'immobilier en me privant de toute parole.

Fier de lui il rigola en prenant le bras de ma Malya

Sans aucune force, je me contente d'observer le nouveau couple s'éloigner, de l'observer, elle, s'éloigner de moi.

Marcus a raison....

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