chapitre 11: Rencard avec un grand père

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Malya
19 h 15

Je n'ai jamais eu de rendez-vous, aucun garçon ni aucune fille ne m'a invitée un jour.

J'ai toujours été considéré comme la fille bizarre, différente.

La dernière à être choisie en sport, la fille qu'on laissait de côté.

On ne peut pas imaginer comme la moindre petite réflexion dite à un enfant peut le changer à tout jamais.

J' ai beau réfléchir rien ne me vient, aucune personne ne m'a dit "je t'aime" un jour.

Nul individu n'a un jour éprouver pour moi de l'affection, au point de ne jamais m'abandonner.

Je le sais, je suis différente, je sors des normes de la société et cela ne plaît pas aux gens.

Alors, tout à l'heure j'ai voulu me montrer confiante face à Aaron, même si au fond me moi tout ce confond, tout n'est que peur.

Maintenant que je me retrouve au coin de la rue adjacente à celle de chez les Odson pour attendre Logan, je commence à regretter ma décision.

Et si je ne lui plaisais pas ?

Ce qui est plausible, même certain.

Il a sûrement juste eu pitié d'une pauvre fille qui tire seule à l'arc sur un panneau en bois.

Je suis pitoyable

Et si j'en avais fait trop ?

Je ne sais pas comment me comporter. J'ai l'impression d'être un chiot dans une immense cage, seule, avec seule amie la solitude.

Je n'aurai peut-être pas dû mettre ma robe à bretelles blanche.

Il va me trouver ridicule.

J'aurais peut-être dû me maquiller ?

Mais je ne sais pas me maquiller !

Nom de Dieu, Malya mais que fais-tu ?

Une boule de nervosité grandit dans mon bas ventre.

Je devrais peut-être rentrer ? Je ne le connais à peine après tout.

N'est-il pas risquer de suivre un inconnu je ne sais où ?

Une voiture noire s'arrête soudainement à ma hauteur, je reconnais le conducteur qui n'est d'autre que Logan.

-"Salut boucles d'or, tu montes ?"

Il me fait un sourire charmeur et m'ouvre la portière passagère.
Je ne m'y connais pas en voiture mais celle-ci a l'air d'être assez chère.

-"Jolie voiture." Lui dis-je en m' engouffrant dans l'habitacle après quelques secondes d'hésitation.

Une fois assise à ces côtés, c'est comme si ma peur s'était envolée.

Il s'est vêtu d'une chemise blanche qui m'a tout l'air ne pas lui appartenir vu la taille du vêtement.

- Merci, c'est une Cadillac cabriolet de 1960" dit-il fièrement. "Elle était à mon grand-père, je l'ai entièrement remontée avec l'aide de mon vieux"

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