chapitre 7: L.M

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Malya
Présent

-"Aaron c'est toi ?"

Fait chier.

Pourquoi il y a toujours du parquet qui grince !

On ne pourrait pas avoir du carrelage tout lisse au moins personne ne se fait surprendre.

Mon amie en entendant la voix du père de Aaron ne cherche plus à être discrète et me tire de toute ses forces (c'est à dire pas beaucoup) pour que l'on monte se camoufler dans ma chambre.

Heureusement, par rapport à hier soir, elle porte une robe mauve ce matin.

-"C'est quoi cette histoire" demandé-je à Léonie une fois que nous sommes enfermées dans mon ancre.

Elle regarde de partout avant de répondre en chuchotant.

-"Certaines choses valent mieux ne pas être publiées au grand jour."

De quoi elle parle je ne comprends pas ces allusions.

Je n'ai pas le temps de plus bavarder qu'elle me balance des habits en rajoutant.

-"Bouge ton joli petit cul pour qu'on puisse vite dégager d'ici avant que ça ne dégénère."

Qu'est ce qui pourrait dégénérer ?

Soudain, un fracas se fait entendre.

Et on entend une voix d'homme que je n'ai pas encore entendu jusqu'à présent, mais vu le regard affolé de mon amie ça ne présage rien de bon.

Je n'arrive pas à comprendre se qu'ils disent mais je me dépêche de me vêtir pour qu'on puisse se tirer.

Je vais pour prendre mon téléphone mais je me rends compte que je ne l'ai pas.

Je me souviens que je ne l'ai plus vu depuis que je suis allée dans la chambre de Aaron.

-"Léonie part devant je vais chercher mes affaires dans la chambre de Aaron."

Ses yeux sont si grandement ouverts que je pense qu'il ne manquerait pas grand chose pour qu'ils puissent sortir de leurs orbites

-"Tu es folle !" S'injure-t-elle.

-"Dit la fille qui s'est introduite en pleine nuit dans une maison en nuisette pour draguer un mec qui s'en fou d'elle."

Elle me regarde surprise.

-"C'est... Ce n'est pas la même chose... Il y a Marcus en bas...il est" elle se mord la lèvre inférieure pour ne plus parler.

-"Il est est quoi ?" Insisté-je.

Alors qu'elle allait continuer à s'exprimer elle referme la bouche et ses yeux se vident de toute peur quand elle m'intime.

-"Bouge ton cul"

Aussi tôt dit aussi tôt fait.

Je précipite dans le couloir pour me rendre à la pièce à collé à la mienne.

Je frappe avant d'y pénétrer.

Aaron n'y est pas, parfait.

Je commence à chercher mon téléphone, en fouillant un peu de partout.

Sous les meubles, sur les meubles...

Mon regard est soudain happé par le tiroir de sa commode mal refermée..

Je me déplace vers cette dernière et l'ouvre.

Je n'en crois pas mes yeux, des dizaines de photos sont disposées de façon désordonnée, toutes des portraits...c'est seulement en attrapant l'une d'entre elles que je me rends compte que ce ne sont pas des photographies mais bel et bien des dessins.

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