FASTER 2

38. Sacrifice

C'est dans l'absence que l'on mesure l'importance de la présence.

John Joos.

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Mira.

Deux jours plus tard..., Los Angeles, Californie.

Assise en a côté de la fenêtre, j'observe la ville se faire mouiller par la pluie. Les goutes d'eau tombe sur la fenêtre et je me recroqueville sur moi même en posant ma tête sur mes genoux. Je tire sur ma capuche et respire lourdement.

En ce moment, ma mère et moi sommes dans un hôtel appartenant à Kyle. Mon frère que je n'ai jamais connu. Ça fait déjà depuis mon kidnapping que il n'a plus donné signe de vie.

Je m'inquiète pour lui, même si je n'ai aucun liens avec lui à part les sang qui coule dans nos veines. À cause de moi il s'est sacrifié.

Je me demande de quel côté on partage le même sang. Maman ou papa ?

Pour l'instant je n'ai rien demandé à ma mère. J'ai l'impression qu'elle n'en a rien à faire de sa disparition. Peut-être que ça l'arrange.

J'entends des pas derrière moi. Je sais que c'est ma mère. Je la sens s'assoir à côté de moi et me caresser le dos, un signe affectif qu'elle aime faire.

— On rentre bientôt à Tucson, tu manques à ton père, annonce-t-elle.

Je décide enfin de me tourner vers elle. Son regard noir m'absorbe. C'est intense.

— Pas avant que je rencontre mon frère, dis-je sèchement.

Ma mère hausse les sourcils. Son regard change, il est assombri. Elle n'a pas l'habitude d'être comme ça. J'ai l'impression que ce que je viens de lui dire là directement mise en rogne.

— Tu n'as pas besoin de le connaître Mira.

— C'est ton fils ? Demandais-je en ignorant ce qu'elle vient de me dire.

Elle écarquille les yeux et se met a bégayer.

— Maman, dit moi la vérité.

Elle reste silencieuse pendant quelques secondes. Je sais que ma mère déteste me mentir.

— Je...oui, c'est mon...mon fils.

J'hausse les sourcils étonné par sa révélation.

Ma mère a eu un enfant avant moi et elle ne me l'a jamais dit.

Pourquoi ?

En plus de ça c'est un riche trafiquant de drogue.

— Mais pourquoi ne me l'avoir jamais dit ?

Elle soupire et ferme les yeux.

— Peut-être parce que j'ai été une mauvaise mère ? Et que je ne l'aime pas ? Dit-elle.

Encore une fois, je suis stupéfaite de ce qu'elle vient de m'annoncer.

J'avais les larmes aux yeux.