26. À coeur ouvert

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Les gens blessés, blessent les gens.

Will Bowen.






Athena.





Pendant toute ma vie j'ai toujours été celle que personne voulait, celle que l'on rejetais, la personne de trop où même la fille qui inspirait haine dès que l'on croisait son regard.

Je me suis toujours demandé pourquoi ça a toujours été moi la personne rejetée. Parfois je regrettais d'être la personne que je suis et mon souhait était de changé pour que au moins pendant 24h les gens m'apprécient.

J'ai toujours cherché un réconfort au près de ma mère, qui finalement n'est même pas la mienne. J'ai longtemps considéré Maria comme une figure maternelle. Elle me rappelait sans cesse que j'étais de trop et que je n'étais pas le bienvenu dans sa famille.

Parfois elle me battait, mais je n'ai jamais rien dis à mon père car je considérais que elle avait raison et que j'étais vraiment le problème. Mon père n'a jamais rien remarqué.

Et vous allez sans doutes me trouver bizarre si je vous dis que je ne crois même pas une seule seconde qu'il s'inquiète pour moi depuis que je suis de retour à Los Angeles. Tant que il me voit, tout va pour le mieux.

Il savait que Maria n'étais pas ma mère mais il m'a mentis toute ma vie. Je dois lui en vouloir mais je n'y arrive apparemment pas. Parce que je me dis que comme je n'ai pas de mère, je ferais mieux de garder mon batard de père.

Je crois même qu'il a été le premier à m'avoir brisé le cœur.

Tout est de sa faute.

Quand je me suis réveillé de mon coma il y a deux ans j'étais prête à lui balancer toutes ses vérités en pleine face.

Mais au lieux de ça, j'ai préféré fuir et très loins. Allant jusqu'au Vietnam.

J'ai voulu me reconstruire en allant en guerre. Je pensais que ça allait m'endurcir. Je me suis peut-être endurci, mais le fait est que ça m'a encore plus brisé qu'avant.

J'observe la ville de Los Angeles, dans l'obscurité, depuis mon balcon. Les lumières des bâtiments sont comme des centaines d'étoiles dans le ciel. Le vent frais emmène mes cheveux en arrière.

Je respire profondément et avale mon vin rouge. La fraîcheur de la nuit me fait frissonner. Parce que je ne suis vêtu que d'un débardeur blanc et un bas de pyjama à carreaux.

Depuis 1 semaine mes journées sont calmes, j'avais oublié cette routine. Mais en même temps mon anxiété reprend le dessus la nuit quand j'essaye de dormir alors c'est pour ça que je suis là entrain de siroter mon verre de vin rouge sur mon balcon.

Steve a même essayé de me distraire pour que je ne sombre pas encore une fois. On regardait nos films préférés comme quand on était ados, jusqu'à tard la nuit.

Peut-être que pour vous c'est banale mais pour moi c'est quelques choses de réconfortant.Regarder uns de vos films préférés avec votre meilleur ami à vos côtés c'est un réconfort.

FASTER 2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant