35. Negociations à la Escobar

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Kyle.



Allô ? Monsieur, vous m'écoutez ?

La voix de mon interlocutrice me sort de mes pensées.

À quoi elle ressemble ? Je m'empresse immédiatement de demander.

Mon cœur bat à mille à l'heure. J'ai l'impression que les murs se resserre autour de moi.

C'est une femme qui doit avoir la quarantaine. Brune au yeux noirs...

À cette information mon cœur tombe à mes pieds. C'est impossible. Ça ne peut pas être elle. Je refuse que se soit le cas.

L'autrice de tout mes cauchemars.

La femme qui a gâchée ma vie.

Je ne pris même pas le temps de raccrocher et balance mon téléphone à l'autre bout du couloir. Un cris de rage et frustration m'échappe.

Putain.

Elle est entrain de remuer ciel et terre, pour retrouver ça gosse. Elle a même prit la peine de venir me voir après tant d'années. Même si elle me déteste et me renie au plus haut point.

Quel courage et culot de venir se pointer dans mon territoire pour ça.

Sa fille a été kidnappé et c'est à moi qu'elle a pensée premièrement.

Je sais que Lorena était au courant de toute ma vie. Depuis des dizaines d'années. Elle sait que je travaillait pour Antonio et maintenant que j'ai un Cartel qui vaut aujourd'hui des millions.

Elle est culotté.

Elle était au courant de toutes mes activités et n'a même pas daigné à me voir.

J'entends la porte de la chambre s'ouvrir. Je me tourne et vois Athena sortir de la chambre en bâillant. Elle me voit et me lance un sourire.

Quand elle voit que je ne lui souris pas en retour elle perds directement son sourire et s'approche de moi en me prenant le visage de ses petites mains.

Qu'est-ce qui se passe ? M'interroge-t-elle inquiète.

Les mots me manquent et j'essaye de détourner le regard. Mais Athena m'interrompt en me forçant à la regarder droit dans les yeux.

Dis moi.

Je soupire et crache le morceau.

C'est ma...ma mè-...génitrice, me corrigeais-je.

Son regard s'assombrit directement. J'avais l'impression d'être mis à nu. Que mes traumatismes refaisaient surface et je redevenais le gosse de 14 ans qui était terrifié par la femme qui était supposé être sa mère.

Elle...elle est venue...

Je m'interrompit tout seul. Je n'arrivais pas à parler. Le seul réconfort que j'avais c'était les mains douces d'Athena qui me caressait et m'encourageais à parler.

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