30. Les portes du malheur

156 5 0
                                    




Le vrai tombeau des morts, c'est le cœur des vivants.

Jean COCTEAU.




 

Athena.





Je me fais réveiller encore une fois par les rayons de soleil qui tape contre la baie vitrée de cette immense chambre. J'ouvre mes paupières et je sens un poids sur ma taille, mais je me rappelle que ce n'est que Kyle qui me serre contre son torse.

Après la folle nuit torride qu'on a passé ensemble il doit être sûrement épuisé. Et moi au moins j'arrive à marcher normalement pour éviter les soupçons ou le regard accusateur des autres.

Soudain je me mets à pensé à ce que je lui ai dis hier : « Je t'aime ». J'ai dis ces trois mots pas dans le but de l'effrayer mais pour lui montrer ce que je ressens réellement.

Kyle m'aide à comprendre et à redevenir moi même. À vrai dire je pense que je suis tombé amoureuse de lui dès le moment où j'ai décidé de quitter le pays pour ne pas mettre sa vie à lui en danger, alors que de base c'est lui qui était sensé me protéger.

Je sors de mes pensées et décide de me lever du lit. Je décale légèrement le bras de Kyle et descend du lit.

Je rentre dans la salle de bain et j'enlève tout mes vêtements pour prendre ma douche.





Kyle.





Je change de position et bouge légèrement mon bras. Mon cœur s'arrête de battre pendant un instant quand je ne sens plus Athena à mes côtés. Alors la panique commence à me gagner. Je descend directement de mon lit et commence à parcourir la pièce du regard.

Mais la porte de la salle de bain s'ouvre et j'aperçois Athena en ressortir. Elle est simplement vêtu d'une serviette qui couvre son corps et une autre serviette qui protège ses cheveux. Elle referme la porte derrière elle et lève ses yeux vers moi.

Mon cœur repris ses battements habituels et je reprends ma respiration normale. J'ai eu tellement peur.

Je crois que je me suis emballé trop vite...

— Bonjour ? S'exclame-t-elle avec un doux sourire.

Ça fait tellement longtemps que je ne l'ai pas vu sourire de la sorte. J'ai l'impression qu'elle reprend goût à la vie.

Ça me donne une idée.

Je m'approche d'elle et la serre dans mes bras, son rire se fait entendre dans toute la pièce et ça me donne des sensations agréable dans le ventre. Je laisse un baiser sur le coin de sa lèvre avant de rétorquer :

Tu es toute rayonnante, corazón. Bonjour..., dis-je. 

Elle passe ses bras derrière ma nuque et dépose un baisers chaste sur mes lèvres avant de s'éloigner de moi pour partir s'habiller.

— J'ai une idée..., prépare toi. On y va ensemble, annonçais-je.

Si tu le dis, dit-elle en haussant ses épaules.

FASTER 2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant