Chapitre 43

176 12 8
                                    


PLUSIEURS HEURES PLUS TARD :

PDV ELSA

Elsa : c'est bon Buck, je... Je peux me débrouiller toute seule tu sais.

Comme pour appuyer mes paroles je repoussais son bras et tentais de me relever seule du siège passager.
James s'était empressé de faire le tour pour venir m'ouvrir la porte lorsqu'on avait atteint mon appartement.
Mais mon corps vassillant et les petits points blancs présents devant mes yeux ne m'aidaient pas à garder la face devant le soldat. Un sourire en coin il me rattrape de justesse dans ses bras lorsque mes pas bancals tente d'atteindre la porte de l'accueil. Fière de m'avoir empêcher de m'écrouler sur le trottoirs, malgré mes contestations, le brun me rend un sourire moqueur.

Bucky : je vois ça!

Mon corps écroulé contre le sien. Et mon visage niché dans son torse je grogne face à ma défaite cuisante.

Elsa : bon OK... Ramenez moi à mon appartement Sergent

Un sourire triomphant et joueur, il passe sans prévenir sa main de chair sous mes genoux et celle de vibranium dans mon dos pour me porter comme une princesse.

Bucky : à vos ordres Madame !

Je pouffe à sa remarque lorsque nous rentrons dans le hall sous le regard étonné de Paul, le gardien. Je le salue timidement, les joues rosies par la gêne de notre position à moi et James. L'homme qui nous fait fasse nous observe d'un air mutin. Paul est une perle. J'avais appris à le connaître au fil du temps passé ici. Tony l'avait recruté lorsque je me suis installée ici. Et le côté rassurant de l'homme avait toujours eu un pouvoir apaisant sur moi. Nous nous sommes tout de suite entendu. Avec le temps, il était un peu devenu comme un de ces oncles drôle et attachant à qui vous pouvez vous confiez sans peur du jugement. Et sa présence ici m'aidait beaucoup à garder le cap lorsque je me perdais dans mes sombres côtés. Il avait toujours une attention, une politesse, un mot rassurant.

Gardien Paul : ravie de vous revoir Mademoiselle Harisson. Il semblerai que la nuit a été bonne.

Je piquait un far, devenant cette fois rouge écarlate face à la taquinerie de l'homme grisonnant.

Je me raclais la gorge et remerciais intérieurement James de continuer son chemin jusqu'à mon ascenseur. Mais je ne pouvais m'empêcher d'apercevoir son sourire moqueur. Je le fustigeais d'une tape sur l'épaule pour le réprimander.

Bucky : j'ai rien dis !

Elsa : tu l'as pensé si fort

Je fronçais les sourcils, me renfrognant contre son torse. Reprimant un sourire en pinçant mes lèvres. Je regardais les étages défilés pour éviter le regard sur notre position qui me laissait des frissons sur le corps. Mais je sentais la brûlure de ses yeux glaciale dans mon cou. Je tentais de garder mon sang froid, rejetant la sensation que me procurait son torse plaqué contre mon corps. Et ses mains qui me tenait fermement contre lui comme si j'allais m'échapper. Mais mon corps, ce traitre, avait décidé de profiter de ces sensations exaltantes pour me torturer. Je resserrai un peu plus mes jambes sur sa prise, dans l'espoir de calmer les ardeurs qui se réveillaient dans mon bas ventre. Le sourcil relevé et un sourire en coin, il observa mon mouvement. Ce fut alors la voix de Friday, dans la cage métallique où nous nous trouvions, qui mis un terme à ma gêne

Friday : ravis de vous revoir Mademoiselle Harisson. Dois-je prévenir Monsieur Wilson que vous êtes rentrée ?

Elsa : Non, ça ira Friday. Merci.

Nous avions quitté le manoir de Strange après notre... Experience. Et j'avais passé plusieurs heures complètement dans les vapes suite à ce qu'il s'était passé. Je n'avais pas encore pris le temps de joindre Sam. Depuis notre dernière altercation.

DARK ANGEL - L'ange Noir (Bucky BARNES){en Réécriture} Où les histoires vivent. Découvrez maintenant