Chapitre 16

26 3 3
                                    


                                                                                            LOVE


Un mois plus tard.

Je me suis habitué à cette vie d'étudiante à l'université. Corey et Cassie passe le plus clair de leur temps ensemble même en dehors des cours. Corey reste très peu à la maison, passant ses nuits chez Cassie. Du coup, Parker et moi on se retrouve souvent ensemble. Ce qui n'est pas pour me déplaire, on passe notre temps à regardé des séries le soir après les cours, je l'aide à révisé ces cours, comme lui m'aide avec les matières qui me sont difficiles. 

C'est devenu une routine pour nous et je trouve ça agréable d'être en sa compagnie. Il ne s'est rien passé entre nous depuis la fête et nous n'en avons pas reparlé. Même si parfois, je sens son regard sur moi, je sais que ce qui nous sépare ne pourra se résoudre. On s'est laissé aller pour un soir, on a cesser de lutter avec ce qu'on ressentait et c'était un moment....bon...merveilleux mais c'était juste un dérapage. Parker le sait. Nous le savons tout les deux.

 Alors, sa simple présence suffit à me rendre heureuse. Le simple fait de pouvoir passer une soirée avec lui, de pouvoir échanger pendant nos repas, de rire ensemble, d'étudier ensemble est tout ce que j'aurais de mieux alors je les chéris du plus profond de mon cœur. Même si j'aurais toujours ce pincement au cœur, ce regret de ne pas avoir pu faire plus. Je l'aime. C'est certain et ça sera toujours ainsi. J'en suis persuadée. 

Mais nous avons déjà essayer une première fois qui s'est voué par un échec désastreux. J'en ai souffert, j'ai eu mal, j'ai pleurée, si fort que j'ai cru que je m'en remettrais jamais. D'une part, j'ai cesser de pleurer mais la douleur ne m'a jamais vraiment quittée. Elle s'est logée dans ma poitrine depuis si longtemps qu'elle m'est devenue familière. Elle se réveille plus vivement chaque fois que je pense à lui, à nous.

-Tu penses à quoi ?

Assise sur le tabouret de la cuisine, un livre de cours ouvert sur le comptoir et carnet de notes à ma gauche, je me suis perdue dans mes pensées.

-Rien. Je lis.

Parker s'assoit en face de moi, une tasse de café à la main. Il hoche la tête. Mon crayon à la main, j'essaie de griffonner quelque chose sur mon carnet. N'importe quoi pourvu que mes pensées n'obscurcissent pas ma journée.

-Tu es sûr que ça va ?

Parker baisse la tête pour trouver mon regard.

-Oui, tout va bien.

Je ferme mon livre un peu trop violement. Je déteste quand Parker sait quand rien ne va. Je déteste quand il sait si bien lire en moi.

Je pose mon crayon, pousse un soupir et plonge enfin mon regard dans le sien.

-Qu'est ce qu'il y a ?

Il pose sa tasse et j'esquisse un sourire parce que je savais qu'il comprendrait. Je ne peux rien lui cacher. Il sait lire en moi comme dans un livre ouvert et parfois j'aimerais que ce ne soit pas le cas mais pourtant certains moments comme maintenant j'aimerais qu'il en soit capable parce que je veux qu'il puisse lire à travers mon regard ce que je ressens. Lui seul peut me comprendre, je sais qu'il ressent la même chose que moi.

 Alors pendant une minute, je l'observe, comme si ce simple geste l'aidera à me comprendre. Il fronce les sourcils, il fouille mon regard du moindre indice et quand il hausse un sourcil, je sais qu'il a compris. Et comme d'habitude, il veut en parler à cœur ouvert. Il a toujours détester laisser des sujets de conversations en suspens. Même les plus insignifiantes et c'est l'un des caractères que j'aime chez lui mais pas en cet instant. Je neveux pas parler du passé, je ne veux pas parler de nous. 

TentationOù les histoires vivent. Découvrez maintenant