Chapitre 17

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                                                                                          LOVE


Comme promis, Parker m'attend dans sa Cadillac quand je sors de l'immeuble. Il a une main posé sur le volant, je soupire de frustration en m'avançant vers la voiture. J'ouvre la portière et entre en jetant mon sac sur les sièges passagers derrière.

-Hé, c'est ma caisse alors fais gaffe.

Parker me fixe, la mâchoire serré.

-Laisse moi descendre alors, comme ça j'irais toute seule à l'université et tu n'auras plus à te soucier de ta caisse.

Il reste silencieux et je prends ça pour une réponse. Je m'apprête à ouvrir la portière quand j'entends le clique de verrouillage. La portière est fermée et la colère redouble en moi.

-Ouvre cette portière Parker.

-Non.

Je me tourne vers lui, les bras croisés sur ma poitrine. Il se contente de m'observé, un léger sourire au coin de ses lèvres.

-Je te le dirais pour la dernière fois, ouvre moi cette portière Parker.

-Et moi, je te le redis c'est non. Je sais très bien ce que tu essaies de faire mais ça ne marche pas alors tu mets cette foutue ceinture ou je m'en occuperais personnellement.

Je sais qu'il est sérieux, je le lis dans ses yeux mais je n'ai aucune envie de lui obéir. Je veux descendre de cette voiture.

-Très bien, je vais m'en occup....

Il s'approche de moi mais je ne lui laisse pas le temps de finir que ma ceinture est déjà bouclée. Je sais ce que j'avais dit, mais à l'heure actuelle, je neveux aucun contact physique avec lui.

Hier soir, j'ai eu un mal fou à m'endormir. Je n'ai penser qu'à lui, à notre proximité et j'avais qu'une envie, c'était de le rejoindre dans sa chambre. J'étais prête à m'attacher les pieds et les mains pour ne pas y aller. Je déteste l'effet qu'à Parker sur moi. Je ne devrais pas être autant tourmentée par lui. Notre histoire s'est fini il y a longtemps et rien ne pourra changer ça.

Je ne m'étais même pas rendu compte que Parker s'était engager dans la circulation. A cette heure-ci, New York est bondée, sans compter le bruit des voitures, des taxis, des passants...

Mais je préfère ça au silence. Comme celui qu'il y a dans la voiture. Un silence pesant et désagréable. Je me permets un regard vers Parker, qui fixe la route avec concentration, ses mains posés sur le volant, ses cheveux ébouriffés donnent l'impression qu'il y a passer la main dedans plusieurs fois rien que ce matin, sa mâchoire se contracte, il fronce les sourcils quand un conducteur klaxonne devant lui. 

Il tourne la tête vers moi pendant une seconde et je me sens honteuse qu'il m'est vue l'observé. Il esquisse un sourire et je tourne la tête en regardant le monde dehors. Le silence reste le même jusqu'à ce que Parker se gare devant l'université. Je défais ma ceinture, récupère mon sac et saute aussi vite de son siège comme s'il y avait le feu.

-Tu m'envoies un message quand tu finis les cours et je t'attendrais.

Je grommelle un « d'accord» quand je m'apprête à fermer la portière.

-Love, je n'ai pas entendu.

-J'ai dis d'accord !

Je claque la portière et me presse d'avancer quand j'entends la sienne s'ouvrir.

TentationOù les histoires vivent. Découvrez maintenant