Chapitre 31 : Demandes

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   "Lili ?

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"Lili ?

La voix inquiète de George lui parvint à ses oreilles. Lili n'avait pas bougé depuis 10 heures, car tout le reste de la nuit elle ne devait pas faire de bruit, et la matinée, elle avait encore peur que les inspecteurs ne reviennent.

"Lili, est-ce que tu m'entends ?

- Oui, murmura-t-elle d'une voix faible.

- Je t'ai ramené quelque chose à manger mon coeur, je vais ouvrir la trappe.

Elle se décala de quelques centimètres et s'assit, les jambes rabattues contre elle. Un rayon de lumière blanche scilla la pièce dans laquelle elle se trouvait, une sorte de grenier, mais qui ne semblait pas recouvrir la totalité de l'appartement. Il y avait une sous-pente et un bout de mur de pierre indiquait l'emplacement de la cheminée de la chambre. Il n'y avait pas celle du salon. Elle supposa qu'il n'y avait pas d'autre accès que cette trappe.

George se mit debout sur le bord de la baignoire, le plafond n'était pas haut alors ses épaules passaient l'encadrement de la trappe. Il se hissa en haut sans trop d'effort après avoir posé le plateau sur le plancher à côté d'elle.

- Comment tu te sens ?

- Est-ce qu'ils ont fait des dégâts ?

- Rien d' irréparable... répond moi.

- J'aurais dû partir, je vous ai mis en danger.

- Est-ce que j'ai un point bonus si je fais comme si j'étais d'accord avec toi ?

- George...

- Non, on n'aura pas cette discussion Lili. Mange.

Elle attrapa le plateau, et croqua dans un toast au fromage de chèvre qu'il lui avait préparé. Il y avait un bouillon et des fruits coupés dans deux autres bols.

- Pourquoi le grenier ne recouvre pas tout l'appartement ?

- C'est un charme de faux-mur, grande maligne, expliqua George. En fait, quand on est dans le grenier normal, on a l'impression qu'il fait tout l'étage. Ici, c'est la partie cachée, on l'a ensorcelée il y a un an, un peu après notre déménagement. Simple précaution.

- Votre précaution m'a probablement sauvé la vie, admit Lili. Merci de m'avoir empêché de partir, je ne sais même pas où je serais allée...

- Je sais, Princesse.

- C'est ce qu'on fait maintenant n'est ce pas ? On se sauve la vie...

- Et si on parvient à rester ensemble, je doute que ce soit la dernière fois, acquiesça-t-il en posant un baiser sur sa tempe.

- Comment va Fred ?

- Optimiste, comme toujours. Et grâce à ses ruses, on sait quelles excuses le Ministère utilise contre toi.

Elisabeth AlvertonOù les histoires vivent. Découvrez maintenant