Salut les quelques fidèles qui lisent encore cette fanfiction ! C'était juste un petits message pour sonder ceux/celles qui auraient des questions sur le scénarios et les évènements à venir, n'hésitez pas, je suis toujours ouverte au DMs !
Ce soir, quelques clarifications sur ce que Lili subit à travers les premiers Chapitres de cette Partie 2. Ce Chapitre 17 est un peux plus long que les autres, où on peut clairement distinguer deux moments importants, le premier ce concentrant vraiment sur les rêves et angoisses de Lili. Je n'en dis pas plus et je vous laisse à la lecture !
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Au moins on pouvait dire que Lili ne s'ennuyait jamais.
La soirée s'annonçait agréable, intéressante, amusante même. Et puis c'était encore arrivé.
Désormais, elle avait l'impression de les sentir venir, après un déclic. Son corps s'était contracté, comme s'il avait voulu former un bouclier, se protéger d'un coup. Mais en même temps, elle se sentait faible. Elle s'était sentie trembler de la tête aux pieds. Plus rien autour d'elle n'existait vraiment, juste elle, sa peur, le stress, les souvenirs, la tristesse. Et au fur et à mesure que l'angoisse se glisse en elle et que son corps se fige, toute les voix se réveillent :
« J'ai abandonné maman. Je l'ai laissé seule. Prisonnière de ce hameau. Je suis une fille monstrueuse. Je ne la reverrais jamais.
Pourquoi cela m'arrive à moi ? Pourquoi je ne sens plus mes pieds ? J'ai peur d'échouer.
J'ai peur de ne jamais la revoir.
J'ai peur de dormir.
Il faut que je rentre. La maison me manque, peut-être que je n'y retournerais jamais.
Tout le monde me regarde tout le temps. Est-ce que c'est de ma faute ?
Pourquoi ces rêves ne s'en vont-ils pas ?! Qu'est-ce que je fais mal ?! Peut-être que je le mérite. J'ai peur ! Je veux rentrer à la maison. J'ai si peur !
J'ai encore échoué. J'échoue toujours. J'échoue à te sauver, Maman. J'échoue à sauver cette femme dans mes rêves ! Et si j'échouais à me sauver, qu'est-ce que je deviendrais ? »
Et peu à peu, le décors scintillant de la salle des trophées s'était évanouit. Elle était au sol, allongée sur le dos, immobile et pourtant conscience, elle pleurait, le regard fixé sur les lumières que reflétaient les coupes et des lustres. Elle avait la sensation de s'évanouir, tout autour d'elle était confus, mais en même temps très précis. Elle ne voyait plus le visage de Ginny, mais ses tâches de rousseur qui dessinaient des constellations. Son corps ne voulait plus se laisser faire, comme une armure, mais elle se sentait si faible paradoxalement. Jamais cela n'avait été aussi violent. La dernière chose qu'elle vit avant que ses yeux se ferment, furent les yeux vert brillant de Harry, remplit d'inquiétudes et qui lui semblait soudainement venir de beaucoup plus loin.
***
« Bon explique nous maintenant, demanda Ginny alors que Lili s'était endormie sur un fauteuil de la Salle commune.
- Non, à vous de m'expliquer, pourquoi n'étiez-vous pas dans votre Salle Commune et qu'est-ce que vous faisiez pour la mettre dans cet état ?! rétorqua Anthony d'une voix dure.
- D'abord, on est Préfet, se justifia Ron, comme toi alors pas de sermon sur les activités nocturnes !
- Ça me regarde, je suis quand même votre supérieur à tous les deux ! Et ils ne sont pas Préfet eux, ajouta-t-il en désignant Ginny et Harry.
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Elisabeth Alverton
FantasyUn an avant l'arrivée d'Harry Potter à Poudlard, Elisabeth Alverton traverse le perron de l'école de sorcellerie d'Angleterre en quittant sa Cornouailles natale. L'histoire, vous la connaissez très bien des yeux du héros à lunette, mais que devient...