Disparue/Retrouvé, des souvenirs enterres qui resugirssent.

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-Moi: Q....Qu.....Quoi ????!!?!!?!??????
-Helene : Ne m'oblige pas a répéter silteplait.
-Moi:Bien. On fait quoi?
-Helene: Elle avait été enlevée, violée, agressée, torturée, elle vient d'être transmise dans une famille d'accueil.
-Moi: Mais.....mais je la connais pas moi ! Je peux pas après tous les traumatismes qu'elle a vécu, arriver et dire "Salut, j'ui ta sœur !" Nan, c'est pas possible ! Et puis steuplait, n'en parle pas a ma famille, ni même à ton petit frère qu'on a oublier chez moi d'ailleurs. Roooh la la mais qu'est ce qui t'as pris ?! C'est pas possible, non ?!
Tout en disant cela, je tourne sur moi-même, dans ma tête tout se bouscule. C'est pas possible. Nan, c'est pas possible. PAS POSSIBLE !!!!! PAS PO-SSI-BLE !!!!!!!!!!! Et puis ma famille qui a tant souffert, tant pleurer pour cela. Tous les souvenirs, quand mes parents m'en parler, les larmes aux yeux, tous mes après-midis au commissariat pendant qu'ils portaient plainte, tout ça regurssit. Ça fait mal. Très mal.
Je ne peux pas non plus en vouloir a Hélène, elle a tenter de me redonner le sourire. Mais la seule fois ou je l'avais enfin trouvé, paf, il doit retomber. Je pense qu'en attendant, je vais oublier cette histoire et vivre au jour le jour, après tout, je ne l'ai jamais connue ! Franchement, ça a plombé l'ambiance. Même si j'apprécie son honnêté et sa franchise. En fait, là, je ne sais mais alors pas du tout quoi faire. Oublions.
-Moi: Sinon, t'as dit quoi à Kev' dans l'oreille.
Voyant que je change de sujet, étonnée, elle me répond calmement mais avec la voix un peu tremblante.
-Helene : Je lui ait donné ton numéro. (Rires gènés) et il m'a répondue qu'il comptait bien t'appeler, que t'avais l'air sympa et que tu était plutôt charmante.
-Moi: 😱Oh la la retiens moi je meurs.....
Je fais semblant de m'évanouir et elle se met derrière moi pour me rattraper.
-Moi: Bon vu que mon frère ne sait pas qu'il doit venir nous chercher on peut faire un tour, visiter la ville puis rentrer en bus. Ça te va ?
-Helene : Parfait ! Peut être qu'un couple de forme qui sait ....?!
-Moi: (rires) Oh arrête ! (Lui donnant un coup de coude)
On marche pendant toute la fin de matinée, s'arrêtant quelques fois dans des boutiques pour regarder les vêtements, les sucreries et les babioles. J'en ait presque oublié ces problèmes.
-Helene: Bon, on rentre ?!
-Moi: Oki doki !
On se dirige vers l'arrêt de bus et on attend bien sagement ce moyen de transport.
On monte ensuite dedans. Une affiche tombe ensuite à les pieds, je l'a ramasse et PAM, c'est vraiment pas mon jour de chance ! C'est le journal avec comme une, les informations sur ma sœur. Il faut vraiment que je le cache à mes parents et à mon frère ! Elle me ressemble tellement....elle a les même cheveux, les mêmes yeux, la même forme de visage que moi. Des larmes commencent à couler sur mes jours, si bien que je ne peux même plus lire l'article tellement c'est flou. Hélène est à ma droite, elle ne dit rien, me prend juste dans ses bras. Elle est toujours la dans les moments compliqués.
-Helene: Tu veux mes écouteurs ?
-Moi: (en pleurs) je veux bien, merci.
Les gens autours me regardent bizarrement mais je m'en fiche royalement. Hélène me tend des mouchoirs que j'accepte. Et j'en fonce les écouteurs dans mes oreilles, mettant la musique à fond, une musique instrumentale douce et plutôt nostalgique. Je ne sais pas ce que c'est cette manie d'écouter de la musique triste et déprimante pour encore plus déprimer. Mais bon, je me remplis les yeux en regardant le beau paysage par la fenêtre. Je suis vraiment dans un de ces pétrins. Cette journée a été bouleversante mais je sais très bien que tant que je n'aurais pas régler ce problème, rien ne s'arrangera. Avec Hélène on rentre chez moi en faisant bien attention à ce que les marques de mes larmes et de mon mascara ne se remarque pas. On s'installe dans ma chambre, précisément sur mon lit. Et on se regarde droit dans les yeux, comme si on pouvait communiquer comme ça. Un grand blanc s'installe, plus aucunes paroles ne sort de ma bouche et je ne sais même pas si j'en serai capable. Mais un grand bruit vient rompre ce silence. Qui peut bien m'appeler à 23h00 ?
-Moi : Allo ?
-......: Allo, c'est Dimitri, mon Amour est avec toi ?
-Moi: Je suppose que c'est Helene, ton amour.
-Hélène : (souris) passe le moi silteplait.
Je lui tend le téléphone et ils commencent à parler. Ils parlent pendant ouh la la deux heures ! Je commence à m'ennuyer mais bon. J'ai quand même été assez froide avec Dimitri mais je vous l'ait dit, je ne l'aime pas du tout. Une fois qu'ils ont fini, je demande à Hélène de quoi ils ont parlé, en fait il voulait juste l'inviter demain à 14h00 a aller au l'art avec lui. Cinq minutes plus tard, le téléphone sonne à nouveau. Cette fois-ci, agacée, je répond méchamment.
-Moi: Bon c'est bon Dimitri ! Hélène elle a un téléphone !
-.......: Euh......C'est pas Dimitri.
-Moi : Ah oups, désolé, j'ai l'honneur de parler à qui ?
-.......:Kev'Adams.
-Moi: je suis vraiment désolée, je savais pas du tout, je croyais que c'était.....
-Kev': (me coupant) Dimitri ? C'est qui ton copain ?
-Moi: Nan pas du tout ! C'est celui d'Helene ! Donc que me vaut l'honneur de cet appel ?
-Kev': Ça te dit de venir à la fête foraine demain vers 14h00 ?
-Moi: (rires)
-Kevin : Qu'est ce qui a tu veux pas ?
-Moi : Si si, ça me ferait vraiment plaisir mais pour toi, 14h00, c'est 15h00 ! (Rires)
-Kev': (rires) Ah ouai ! Bah disons 14h30, c'est bon ?
-Moi: C'est parfait.
-Kev': bon bah génial, à demain alors !
-Moi: A demain bisous !
C'est bon, creusez ma tombe !
-Hélène : (amusée) C'était qui ?! C'était qui ?!
-Moi : Kev'Adams......

Dans un rêve comme dans la vie, il y a des hauts et des bas....Où les histoires vivent. Découvrez maintenant