"Je suis sa soeur."

538 32 5
                                    

L'ambulance finit par arriver et seul, Kevin, David et moi, montons dans la camionniette. L'ambiance, n'est pas terrible, terrible.
Tout le Monde pleure, même David, je ne l'avais jamais vu pleurer, lui, la grosse brute, mais il s'avère que derrière ses tablettes de chocolat, il a un cœur lui aussi et il est en une part, également, sensible.
On ne tarde pas à arriver à l'hôpital, où Lirone est directement transporté dans une salle d'opération, nous ne pouvons pas rentrer, alors on se retrouve dans la salle d'attente, la tête entre les bras.
Un silence nous hante, les seuls bruits perceptibles sont ceux des sanglots.
Nous attendons environ une heure et demie jusqu'à que Noam et toute la troupe nous rejoignent.
Ils sont tellement inquiets et se demandent où est Lirone, je me sens super mal mais fais un effort pour leur expliquer.
Ils finissent par s'assoir à nos côtés.
Vu que, ça fait quand même un bon bout de temps, je les laisse et vais voir le Médecin.
-Moi : Bonjour Monsieur, il y a un petit garçon qui est arriver il y a environ une heure et demie, je pourrais le voir ou du moins avoir des renseignements ?!
-Médecin : Bien sûr, vous faites partis de sa famille ?!
-Moi : Je suis sa grande sœur.
-Médecin : D'accord, suivez-moi.
Orrrr, ça veut dire, que ça fait déjà un bon bout de temps qu'on aurait pu aller le voir et que personne n'est venue nous voir. Pas possible.
On arrive devant une chambre, la 306, il ouvre la porte et me laisse entrer en pensant bien à la fermer derrière moi et en me laissant comme conseil : Il a besoin de sommeil, ne restez pas trop longtemps.
Lirone est là, assis sur son lit, la couette qui recouvre son petit corps, il regarde tranquillement la télé.
Il tourne la tête et dès qu'il me voit, il l'éteins.
-Lirone : (voix faible) Nina !
Je le prend doucement dans mes bras en faisant attention.
-Lirone : A...Aie.
-Moi : Désolé, je ne voulais pas....te faire mal. Le Docteur t'as dit ce que tu as ?
-Lirone : Les deux côtés cassées, une vertèbre déplacé et la cheville également cassée. Il a dit que j'avais beaucoup de chance parce que j'aurais pût mourrir alors que je vais seulement être dans un siège handicapé pendant trois semaines et garder mon plâtre et mon corset au pied pendant deux mois. Je ne veux plus jamais faire du cheval.
Je lui caresse le dos, tout en le rassurant.
-Moi : Tu sais, il ne faut jamais rester sur un échec, quand on tombe, il faut savoir se relever.
-Lirone : Tu as raison, t'façon, j'ai gagné ! (Rires)
-Moi : (Rires) Et bah, tu vois, je te préfères avec le sourire.
-Lirone : Moi aussi, je me préfère avec le sourire !!!!
Ce petit est toujours remplir de bonne humeur et j'adore ça.
-Lirone : Tu as pleuré ?!
-Moi : Euh....
Je ne sais pas si c'est bien de lui dire ou pas, parce qu'il est encore petit et....
-Lirone : Tu sais, je suis grand, je peux comprendre hein.
Il lit dans mes pensées ou quoi ?! (Rires)
-Moi : Qui t'as permis de lire dans mes pensées comme un livre ouvert ?! (Rires)
-Lirone : Y'avait un marque-page et j'ai pas pût m'empêcher de l'enlever et de tourner la page. (Rires)
-Moi : Et petit Bonhomme, t'es vachement mature pour ton âge !
-Lirone : Je sais.
-Moi : Je me suis beaucoup inquiétée tu sais, tu me refais plus jamais ça. Promis ?!
-Lirone : Promis.
Il lis son petit doigt au mien, j'ai l'impression de parler à Kevin quand il est sortit du coma, ils se ressemblent beaucoup niveau caractère et personnalité. Tous les deux, pas du tout modestes ! (Rires)
Il ne me reste plus qu'à l'annoncer aux autres, j'ai eut vraiment vraiment vraiment peur sur ce coup-là, que ça recommence, de perdre Lirone, parce qu'il est devenu quelqu'un de très cher a mes yeux. Très très cher.
Je ne voudrais jamais le perdre.
La famille de Kevin est devenue la mienne, ce sont les seules personnes à qui je peux faire confiance, je ne veux en aucun cas, revoir ma famille et devoir leur faire face.
Je veux mourrir sans avoir à encore croiser leurs regards. Ils m'ont fait tellement mal et les seules choses qu'ils ont réussit à m'apporter, sont la tristesse étal cupabilité. J'ai vécu dans l'ombre de ma sœur et maintenant, il est dur de me dévoiler. Il est préférable de rester loin d'eux et d'ailleurs, ils ont arrêtés de m'envoyer des messages et je ne suis même pas sûre qu'ils ont entamer une enquête.
Je n'ai plus liens avec eux et n'espère plus en avoir, que leur dire de plus que d'aller voir ailleurs, pour ne pas être vulgaire.
Bon, je crois que je n'ai plus qu'à aller chercher Nathalie, Mika, Andreas, Noam et Kevin qui, eux, ont dût s'inquiéter pour moi, vu le temps ou je les ait laissé seuls.

____________
Désolé pour l'attente mes Kakabous ! 😉😊😜❤️ Pour les fans de Mika, vous avez vu l'histoire 😱, pour tous ceux qui sont homophobes, respecter au moins, les autres, qu'on soit hétérosexuel, bisexuel, ou homosexuel, lesbienne, on a tous droit au respect. Quitt'.

Dans un rêve comme dans la vie, il y a des hauts et des bas....Où les histoires vivent. Découvrez maintenant